Facebook en était au stade de la réflexion il y a encore quelques mois : son projet de lancer une cryptomonnaie est en train de prendre une tournure concrète, d’après les informations révélées par Cheddar le 13 décembre 2018.
Nos confrères croient savoir qu’une équipe de 40 personnes travaille actuellement au développement d’une technologie de blockchain. Parmi ces employés se trouveraient d’anciens dirigeants de Paypal. Facebook aurait aussi nommé un ou une responsable du développement commercial de cette division, pour gérer les transactions.
L’ancien CEO de Paypal aux manettes
Cela ne semble pas incohérent avec les précédentes informations distillées par le réseau social : en mai dernier, l’ancien CEO de Paypal David Marcus, devenu vice-président de Facebook en charge de la supervision de Messenger, évoquait le projet en écrivant qu’il était « en train de créer un petit groupe afin d’explorer comment tirer le meilleur parti de la blockchain sur Facebook. »
D’après nos confrères, David Marcus aurait échangé avec 2 dirigeants d’Instagram, Kevin Weil (vice-président chargé de la stratégie produits) et James Everingham (responsable de l’ingénierie). Sur Twitter, Geoff Teehan (qui travaillait avant chez NewsFeed) se présente aussi comme « directeur du design » de la division blockchain de Facebook.
Depuis le lancement de ses travaux sur la blockchain, Facebook aurait également envoyé plusieurs de ses membres assister à des conférences au sujet des cryptomonnaies. L’objectif semble être de recruter des spécialistes du sujet, notamment des universitaires.
Un diner en petit comité
Le média anglophone ajoute que Facebook a vraisemblablement profité d’une conférence sur les monnaies virtuelles pour organiser un dîner en petit comité. L’un des participants a assuré à Cheddar que Facebook a présenté son projet de créer une cryptomonnaie utilisable par les membres du réseau social.
Le recrutement d’experts des monnaies virtuelles semble toutefois se heurter à un obstacle : la mauvaise réputation du réseau social qui doit encore gérer les conséquences du scandale Cambridge Analytica.
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