Quels sont les projets de Facebook avec sa nouvelle division dédiée à la blockchain ? Peut-être le réseau social américain veut-il concevoir un prototype de cryptomonnaie qui aurait cours sur son service ainsi que sur ses multiples filiales, de WhatsApp à Instagram, en passant par Oculus.
C’est en tout cas la piste évoquée par le site Cheddar et reprise par The Verge.
La société fondée par Mark Zuckerberg pourrait en tout cas avoir des raisons de s’en servir : d’abord, elle dispose d’une masse critique de membres suffisamment élevée pour être capable d’imposer sa crypto-monnaie hors de ses murs, et constituer ainsi autour d’elle tout un écosystème. Ensuite, elle a des services pour lesquels une devise électronique pourrait servir, comme Facebook Marketplace.
À ces rumeurs, le réseau social s’est contenté de botter en touche : « comme bien d’autres entreprises, Facebook explore les moyens de tirer parti de la puissance de la technologie de la chaîne de blocs. [Notre] nouvelle petite équipe explorera de nombreuses applications différentes ».
Il est prévu que ce petit groupe soit dirigé par David Marcus, l’actuel vice-président pour l’application Messenger et ancien patron de PayPal, l’une des plateformes de paiement sur Internet les plus utilisées. En outre, il a aussi été nommé au conseil d’administration de la plateforme Coinbase en décembre 2017. Il s’agit de l’une des places de marché les plus importantes pour acheter et vendre des devises virtuelles.
Dans un message daté du 8 mai, David Marcus a écrit un message sur Facebook dans lequel il parle de cette nouvelle division du réseau social : « après quatre années incroyables à la tête de Messenger, j’ai décidé qu’il était temps pour moi de relever un nouveau défi. Je suis en train de créer un petit groupe afin d’explorer comment tirer le meilleur parti de la blockchain sur Facebook ».
Qu’est-ce qu’une blockchain ?
La chaîne de blocs, ou blockchain, est un registre public persistant et transparent dans lequel l’ajout de données est possible mais pas la modification de celles qui ont été inscrites avant. Ce processus s’opère via un mécanisme distribué servant à créer du consensus entre des parties qui n’ont pas besoin de se faire confiance ou de se connaître.
La confiance s’obtient via une coopération à grande échelle entre les parties, de sorte que le processus empêche une personne voulant ajouter une donnée force le passage si les autres parties sont en désaccord. Ainsi, il est presque impossible de falsifier des informations ou de tricher. Enfin, l’intégrité de la chaîne est assurée par la cryptographie et toute modification est publique.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !