Après l’hoverboard, voilà l’hoverbike : une société russe a dévoilé un modèle de moto volante à mi-chemin entre cet appareil et un drone. Sa démonstration vidéo impressionne mais interroge aussi sur les capacités techniques du véhicule et sa viabilité commerciale.

Si l’hoverboard à lévitation de Marty McFly n’a pas encore conquis nos rues, les substituts à roues se multiplient ces dernières années notamment sous la forme de gyropodes. La société russe Hoversurf, spécialisée dans la conception de drones, pousse le concept encore plus loin avec son « hoverbike » : le Scorpion-3, une moto volante à mi-chemin entre un drone et un hoverboard.

L’entreprise a filmé une démonstration de ce véhicule électrique dans une vidéo où un pilote vêtu comme un motard s’offre plusieurs décollages et vols au sein d’un hangar, tout en piquant quelques accélérations sur plusieurs mètres. Hoversurf destine dans un premier temps le Scorpion-3 aux amateurs de sports extrêmes — d’où sa ressemblance volontaire avec une mini-moto — mais envisage par la suite de l’utiliser comme véhicule de transport monoplace.

Hoversurf

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La sécurité en question

Si la performance impressionne, elle interroge aussi sur la sécurité du conducteur : on imagine facilement le drame en cas de chute sur les hélices qui tournent à pleine vitesse ou le danger pour les personnes qui se trouvent aux alentours du véhicule. Hoversurf assure que ce genre de problèmes a été pris en compte grâce à un système automatique qui régule automatiquement la vitesse et l’altitude maximum du véhicule.

L’absence de précisions techniques sur le Scorpion-3, qui repose sur une campagne de crowdfunding, incite à la prudence : on ne compte plus les prouesses techniques restées au simple stade de démonstration vidéo mémorable, sans être suivies d’une commercialisation.


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