Les États-Unis devraient évoquer la nature de leur riposte contre la Russie dès cette semaine, selon la presse américaine. Moscou est accusé par Washington d’avoir nui à l’élection présidentielle de novembre.

Barack Obama avait annoncé la couleur à la mi-décembre : la Russie doit s’attendre à une riposte significative venant des États-Unis pour avoir affecté le bon déroulement de l’élection présidentielle survenue au mois de novembre. Washington tient en effet Moscou pour responsable des opérations de déstabilisation qui ont touché le scrutin, en particulier via des attaques informatiques.

« Je pense qu’il ne fait aucun doute que lorsqu’un gouvernement étranger, quel qu’il soit, tente d’influer sur l’intégrité de nos élections, nous devons agir et nous le ferons à un moment à un endroit de notre choix », avait averti le président américain, répondant aux questions d’une radio. « Certaines [de ces actions] pourraient être explicites et publiques, d’autres ne le seront peut-être pas ».

Une annonce est attendue cette semaine

Or, les représailles pourraient être annoncées très prochainement et peut-être même dès aujourd’hui, selon les informations de CNN et du Washington Post. La chaîne de télévision parle d’une annonce pouvant arriver dès jeudi, tandis que le journal évoque plus vaguement une communication sur le sujet cette semaine. Une chose est sûre : Barack Obama voudra lancer la machine à sanctions avant son départ.

Maison Blanche

CC Pete Souza

Dans ce qui pourrait être dévoilé publiquement, on s’attend à des mesures politiques, diplomatiques et économiques. Déjà ciblée par des sanctions depuis l’annexion de la Crimée, la Russie devrait en toute logique subir un durcissement des restrictions qui sont déjà appliquées par la Maison Blanche. Celles-ci touchent l’énergie, la défense, la finance ou encore les exportations.

La riposte américaine devrait également comporter un volet secret, qui est peut-être déjà en cours, consistant à procéder à une ou plusieurs attaques informatiques afin de faire passer un message à la Russie. Message que Moscou connaît déjà, de toute façon. « M. Poutine est tout à fait au courant de ce que je pense de tout cela, parce que j’en ai parlé directement avec lui », avait indiqué Barack Obama.


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