C’est un incident qui a touché quelques internautes membres du programme Windows Insider : Microsoft a proposé Windows 11 alors que leur PC est incompatible.

Prudence si Windows Update se met soudainement à affirmer que votre ordinateur est éligible à la mise à jour vers Windows 11. Il peut s’agir d’une erreur. C’est ce que des internautes membres du programme Windows Insider ont observé au début du mois de juin avec la future mise à jour 22H2, qui leur a été soumise alors que leur ordinateur est incompatible.

L’incident, qui a été remonté sur Twitter et Reddit, mais aussi dans des médias spécialisés comme Neowin, s’est produit uniquement pour les membres de Windows Insider, mettant l’essentiel des internautes à l’abri. Le problème a été pris en compte par Microsoft, selon des messages publiés par le compte officiel du programme Windows Insider sur Twitter.

Une erreur de la part de Microsoft

Les personnes ayant reçu cette notification de mise à jour vers Windows 11 ont d’abord cru que Microsoft avait discrètement revu à la baisse ses exigences techniques pour récupérer la nouvelle version de son système d’exploitation. Sauf qu’il n’en est rien : les critères restent les mêmes, a confirmé la firme de Redmond le 8 juin.

Microsoft détaille dans ses pages les divers éléments qui sont pris en compte pour évaluer la compatibilité d’un ordinateur : processeur, mémoire vive, espace de stockage, carte graphique, affichage, connexion Internet, module de plateforme sécurisée, microprogramme du système. Dans le cas plus spécifique des processeurs, seuls les plus récents sont pris en charge.

Source : Microsoft
Windows 11 est réservé aux ordinateurs satisfaisant des prérequis techniques particuliers. // Source : Microsoft

De façon générale, Windows 11 n’est pas prévu pour les processeurs Intel dits de septième génération, hormis quelques très rares exceptions. Microsoft fournit pour référence la liste des processeurs Intel supportés pour Windows 11. Ces puces de septième génération sont celles fonctionnant avec l’architecture Kaby Lake, qui a été déployée vers 2017 et 2018.

Si vous êtes membre du programme Windows Insider, vérifiez donc que votre PC est bien compatible, indépendamment de la notification inexacte qui suggère le contraire (Microsoft propose en effet d’indiquer directement dans Windows 10 si l’ordinateur est prêt pour passer sur l’O.S. suivant). L’entreprise fournit aussi un utilitaire qui teste votre ordinateur.

Pour qui se trouverait dans une telle situation, avec Windows 11 sur un PC qui n’aurait pas dû l’avoir, il existe heureusement des procédures pour désinstaller l’OS si ça ne va pas — Microsoft les a prévues au cas où l’expérience avec l’OS ne serait pas satisfaisante. La démarche n’est pas complexe, mais il est conseillé de l’exécuter dans un délai de dix jours.


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