Starlink s’apprête à refermer dans les prochaines semaines la parenthèse de sa bêta publique. Un message publié sur Twitter le 17 septembre par Elon Musk prévient que son service d’accès à Internet par satellite sortira de cette phase et sera considéré comme pleinement opérationnel, du moins dans les zones où il est déjà activé — comme en France métropolitaine, l’un des rares territoires pris en charge.
La bascule annoncée par Elon Musk surviendra courant octobre 2021. L’accès à la bêta publique de de Starlink aura de fait duré un an : ce programme a en effet démarré au mois d’octobre de l’année dernière, d’abord aux États-Unis, puis dans d’autres régions dans les mois qui ont suivi — comme le Royaume-Uni et le Canada en janvier 2021 et en France par la suite. Précédemment, une bêta fermée avait eu lieu.
Dans une foire aux questions, Starlink indique ne procéder à aucune limite d’utilisation de données pendant la bêta. En termes d’expérience, les vitesses de transmission de données sont annoncées entre 50 Mbit/s et 150 Mbit/s, tandis que les temps de latence varient entre 20 et 40 millisecondes. Des interruptions ponctuelles de signal peuvent survenir, avec une perte de connectivité.
100 000 clients Starlink, 14 pays desservis
En l’espace d’un an, Starlink a considérablement étoffé sa constellation de satellites, en déployant plus de mille engins en orbite autour de la Terre. La couverture du territoire et les débits ont également progressé au fil du temps. L’entreprise a également étendu ses activités à l’international : quatorze pays sont desservis et courant août Elon Musk affirmait avoir déjà séduit 100 000 clients.
Différentes cartes existent pour renseigner la position approximative des satellites dans l’espace, ainsi que les relais au sol — il y en a par exemple trois en place dans la métropole. Aujourd’hui, une partie importante des terres émergées est couverte théoriquement par les satellites, mais il faut davantage de stations terrestres pour étendre la connectivité. SpaceX estime achever la couverture du globe en 2022.
Si Starlink entend challenger la fibre optique et la 4G avec des débits élevés et des latences minimales, son offre reste entravée par un ticket d’entrée très cher : il faut en effet payer des centaines d’euros pour l’équipement (dont une antenne à positionner sur le toit), et un abonnement (99 euros par mois) qui lui aussi vaut le double, voire le triple de ce que l’on peut avoir en France avec d’autres types d’accès à Internet.
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