Faraday Future finira peut-être par sortir une voiture. Alors qu’on croyait la startup enterrée et oubliée, voilà qu’elle renaît de ses cendres sous l’impulsion, toujours, de Jia Yueting, l’homme controversé derrière LeEco.
Contre vents et marées, l’intéressé a visiblement réussi à convaincre des nouveaux investisseurs de croire en son projet ambitieux, à savoir celui de devenir le Tesla chinois. On peut parler de miracle pour Faraday Future, voire d’entourloupe tant les promesses ne se sont jamais concrétisées après la présentation en grande pompe d’une première voiture au CES dernier. Alors, pourquoi maintenant ?
La renaissance
Plusieurs anciens employés de Faraday Future ont confirmé à The Verge une information parue plutôt dans certains médias chinois, selon laquelle Jia Yueting a pris le poste de CEO en levant de nouveaux fonds. Leurs origines demeurent encore floues mais un milliard de dollars proviendrait de la revente d’actions, correspondant à près de 20 à 25 % du capital. D’autres évoquent des investissements en provenance d’un regroupement de sociétés. Avec l’argent ainsi acquis, Faraday Future commencerait déjà à rembourser ses nombreuses dettes afin de repartir du bon pied.
Installé aux États-Unis — un moyen pour lui d’échapper à la débâcle LeEco en Chine –, Jia Yueting pilotait déjà Faraday Future. Il devra désormais se passer des services de Stefan Krause et Ulrich Kranz, respectivement ex-CFO et ex-CTO partis pour fonder leur propre start-up Evelozcity.
Désireux de lancer eux-aussi une voiture électrique, ils ont débauché certains talents qui travaillaient naguère chez Faraday Future, semant un peu plus le doute sur sa capacité à réellement sortir la tête de l’eau. Au final, son histoire ressemble de plus en plus à un feuilleton à rebondissements refusant de trouver une conclusion, qu’elle soit heureuse ou malheureuse.
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