Le café, c’est dépassé : les têtes pensantes et programmantes de la Silicon Valley passent petit à petit au LSD ou aux champignons hallucinogènes. À petite dose.

Le café, c’est sympa, mais on s’habitue vite à l’effet de boost du début de journée. La routine prend le dessus et on se retrouve aussi fatigué, avec une addiction en prime. Pour les startupers et autres jeunes génies qui créent le monde de demain à base de big data, de growth hacking ou de smart grid, ce n’était plus possible. Et le magazine Rolling Stone s’est fait le relai d’une nouvelle pratique en vogue en Californie : la consommation de LSD ou de champignons hallucinogènes à faible dose.

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Ce que le spécialistes appelle des microdoses, c’est à peu près un dixième d’une consommation récréative normale : 10 micro grammes de LSD ou 0,2 à 0,5 grammes de champignons hallucinogènes. L’effet recherché ? « Sentir une poussée énergisante, une meilleure perception des choses, sans consommer assez pour que vous planiez », estime Rick Doblin, fondateur de l’Association Multidisciplinaire pour l’Étude du Psychédélisme, interrogé par le magazine.

James Fadiman, un autre chercheur qui travaille sur le sujet depuis plusieurs années maintenant, estime que la tendance augmente et en particulier dans la baie de San Francisco. Pour lui, c’est une alternative bien moins dangereuse à l’Aderrall, un psychostimulant très en vogue chez les développeurs de moins de trente ans. Fadiman recommande de prendre ces microdoses une fois tous les quatre jours pour, en plus de l’effet de boost, traiter la dépression, l’angoisse, les migraines ou la fatigue chronique. Rien que ça.

Il n’empêche que, mine de rien, on a hâte de voir quel look auront nos applications dans 3 ans.

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