Voilà deux ans que la 5G a été officiellement lancée en France, embarquant les quatre principaux opérateurs dans une nouvelle compétition pour conquérir le marché de la téléphonie mobile. Avec deux promesses pour le grand public, s’il accepte de se lancer sur ce réseau de nouvelle génération : plus de débit et moins de latence.
2022, année du décollage de la 5G ?
Deux ans plus tard, ce n’est pas encore la ruée vers la 5G, mais elle vient de passer une étape importante au quatrième trimestre 2022. En effet, c’est durant cette période que le cap des 10 % de cartes actives en 5G a été franchi. La nouvelle a été annoncée par le régulateur des télécoms le 6 avril 2023, dans un point d’étape.
Ramené au nombre de cartes SIM effectivement opérationnelles en France, ce pourcentage s’avère plutôt élevé. On dénombrait 82,7 millions de cartes SIM au 31 décembre 2022, dont 75 millions de forfaits. Il peut y avoir plusieurs cartes SIM pour un même forfait détenu par une seule personne, ce qui explique ce décalage avec le nombre d’habitants en France.
Il avait donc, fin 2022, 8,2 millions de cartes SIM actives en 5G en France. Nombre qui augmente d’ailleurs rapidement, selon l’Arcep, avec un gain de 2 millions pour le seul quatrième trimestre 2022. C’est la « croissance la plus élevée » pour l’arrivée de la 5G en décembre 2020 — et +5,2 millions sur l’année. 2022 apparaît comme une année de décollage en comparaison de 2021.
La bascule de l’ensemble du réseau en 5G doit être achevée vers 2030 — d’ici là, les réseaux 2G et 3G auront été fermés et les fréquences recyclées au profit de l’ultra haut débit mobile. Un point d’étape est attendu en 2025, avec au moins deux tiers de la population couverte en 5G. Des cartes existent pour voir où se trouvent les antennes relais.
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