Le gouvernement estime que les quatre opérateurs devront couvrir la totalité du territoire en 4G d’ici à la fin de l’année 2029. C’est en tout cas l’objectif fixé dans la feuille de route en matière de numérique.

Une feuille de route stratégique dans le domaine du numérique, et une série de mesures spécifiques. Voilà ce qu’a présenté le gouvernement le 25 mars. Sur le plan de la connectivité, l’objectif de fibrer tout le pays d’ici à 2025 a été rappelé. Pour ce qui est du haut débit dans le mobile, il faudra patienter un peu plus longtemps.

En effet, l’échéance retenue est la fin de l’année 2029. À cette date, il faudra que l’accès à la 4G soit effectif sur tout le territoire. Y compris, donc, dans les endroits les plus reculés. Si ce calendrier est tenu, les quatre grands opérateurs auront donc mis une quinzaine d’années à boucler ce chantier — la 4G étant apparue en France à Partir de 2013.

Une couverture du territoire estimée entre 92 et 96 % en 4G

Selon le site Mon Réseau Mobile, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile couvrent au minimum 99 % de la population sur le territoire métropolitain — selon les données du 30 septembre 2023. Mais pour ce qui est de la surface, c’est moins bien : les résultats vont de 92 à 96 % selon les opérateurs

Cette disparité n’est pas surprenante : la population française était surtout urbaine, la concentration humaine se fait surtout en ville. À la campagne, il y a des zones beaucoup moins densément peuplées et aussi bien plus difficiles d’accès. Les opérateurs ont donc focalisé leurs efforts là où vivent leurs clients la plupart du temps.

4G couverture
la couverture estimée du territoire métropolitain en 4G. // Source : Capture d’écran

Avant cela, la France connaîtra une extinction des anciennes générations de téléphonie mobile. Concernant la 2G, Orange vise fin 2025, tandis que Bouygues et SFR fin 2026. Pour la 3G, ce sera 2028 pour l’opérateur historique et 2029 pour ses deux concurrents. Pour Free Mobile, il n’opère plus de réseau 2G.

Dans le même temps, le déploiement de la 5G va également se poursuivre, afin d’étendre l’accès au très haut débit mobile. Et au tournant de la décennie 2030, on commencera à voir apparaître la 6G. Il restera toutefois à trouver des arguments pour la promouvoir auprès du public, car jusqu’à présent le bond promis entre la 4G et la 5G n’a pas été aussi marquant que celui entre la 3G et 4G.

Pour aller plus loin
Source : Melvyn Dadure pour Numerama
3G, 4G, 5G… pourquoi les télécoms continuent-ils à ajouter des « G » ?
Source : Numerama

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