Aucune région de la planète n’est épargnée, rappelle le sixième rapport du GIEC.

La première partie du sixième rapport du GIEC vient de paraître, ce lundi 9 août 2021. Ce rapport, qui intervient tous les 5 à 6 ans, est généralement crucial dans la prise de décision des pouvoirs publics, à toutes les échelles, ainsi que dans les prises de conscience dans la société civile.

« L’impact humain a réchauffé le climat à un rythme sans précédent depuis au moins les derniers 2 000 ans », constatent les experts et expertes du GIEC. Le rapport rappelle qu’il n’est pas contestable que « les activités humaines causent le changement climatique, provoquant de manière plus sévère et fréquence des événements extrêmes, des vagues de chaleur, les intempéries importantes, et des sécheresses ».

Mais, si ce constat était déjà admis, l’un des points saillants de ce sixième rapport est que le problème est généralisé : nul lieu sur Terre n’est véritablement épargné. C’est d’ailleurs ce qui constitue l’illustration de couverture de ce sixième rapport, qui a été révélée lors de la conférence de presse, ce matin.

Voici la carte du monde qui illustre ce rapport du GIEC. // Source : GIEC, ONU, 2021

Voici la carte du monde qui illustre ce rapport du GIEC.

Source : GIEC, ONU, 2021

Toute la planète concernée

Cette carte de la Terre a été créée par un artiste, spécifiquement pour illustrer ce nouveau rapport. Durant la conférence de presse, Valérie Masson-Delmotte — paléoclimatologue française et présidente du premier groupe du GIEC depuis 2015 — a expliqué que cette carte a été réalisée à partir des données scientifiques présentes dans le rapport.

« Cette vue mondiale met en exergue l’un des messages les plus importants de ce rapport », explique-t-elle. « Le changement climatique affecte chaque région de notre planète, et chaque petite fraction additionnelle de réchauffement accroît de plusieurs façons le réchauffement dans chaque région du monde. »

Si cette image sert de couverture au rapport, c’est aussi parce que le constat scientifique du caractère global du problème appelle une prise de conscience à l’échelle planétaire. Cela structure une grande partie du propos de ce rapport, car ce dernier appelle à une coopération internationale inédite pour que des actions soient prises maintenant, comme le rappelle la conclusion de la conférence de presse :

Le rapport met l'accent sur la nécessité d'une urgence à l'action. // Source : GIEC, ONU

Le rapport met l'accent sur la nécessité d'une urgence à l'action.

Source : GIEC, ONU

 

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