La descente de l’atterrisseur Vikram et du rover Pragyan a débuté. Leur arrivée sur la Lune est fixée au 7 septembre.

C’est l’entrée dans la dernière ligne droite pour l’organisation indienne de recherche spatiale (ISRO). Le 2 septembre, l’agence a procédé avec succès au largage de Vikram, un atterrisseur qui doit se poser sur la Lune le 7 septembre. Une fois sur place, il libérera Pragyan, un astromobile de 27 kg alimenté par un panneau solaire. Il est prévu de le faire rouler sur 500 mètres.

Une éclipse partielle de Lune. // Source : Stephen Rahn

Une éclipse partielle de Lune.

Source : Stephen Rahn

Pragyan ne sera capable de communiquer qu’avec Vikram. En revanche, Vikram pourra être en liaison avec l’astromobile, mais aussi avec la sonde restée en orbite ainsi que les opérateurs de la mission Chandrayaan-2 à Byalalu. C’est là qu’est situé le centre du réseau indien de communication avec l’espace lointain. Quant à l’orbiteur, il peut communiquer avec ce centre et Vikram.

Vikram et Pragyan doivent arriver au niveau du pôle sud. Sur un plan scientifique, cette région s’avère prometteuse : elle abrite des endroits qui n’ont jamais été touchés par les rayons du Soleil. En outre, des ressources devraient s’y trouver : eau, sodium, mercure, argent, ammoniac ou encore méthane. Les deux engins renferment plusieurs instruments scientifiques pour faire des analyses in situ.

La descente commence

Voilà ce qui est prévu sur le papier. Pour l’heure, l’ISRO doit déjà atteindre sans encombre le sol lunaire. Des manœuvres de désorbitage ont donc commencé à être exécutées le 3 et le 4 septembre. Avec ce dernier ajustement, l’agence spatiale indienne signale d’ailleurs que l’atterrisseur a atteint l’orbite requise pour commencer sa descente. En France, l’arrivée est prévue dans la nuit du samedi au dimanche.

Si New Delhi réussit ce pari, ce sera une franche réussite et une source évidente de fierté nationale. On ne dénombre aujourd’hui que trois pays à avoir réussi un alunissage : la Russie en 1966 avec Luna 9 (du temps de l’URSS), les États-Unis quelques mois plus tard avec Surveyor 1, et la Chine en 2012 avec Yutu. En 2019, une société israélienne a failli coiffer au poteau l’Inde, mais a échoué au dernier moment.

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