À vos agendas : le prochain lancement d’une fusée Ariane 6 aura lieu dans deux semaines, le 13 août 2025 à 2h37 du matin (heure de Paris). C’est ce qu’a annoncé Arianespace, qui commercialise les vols et exploite le lanceur, dans un message sur X (ex-Twitter) le 28 juillet. Comme d’habitude, le tir partira du centre spatial guyanais, en Amérique du Sud.
Ce vol consistera à déployer le satellite météo MetOp-SG-A1, qui évoluera sur une orbite polaire — c’est-à-dire qu’il survolera chaque pôle terrestre, selon une trajectoire perpendiculaire à l’équateur. Géré par l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT), il sera le premier d’une famille qui en comptera six.
L’appareil lui-même embarquera six instruments scientifiques :
- un interféromètre infrarouge pour le sondage atmosphérique ;
- une sonde à micro-ondes ;
- un radiomètre d’imagerie multispectrale ;
- un imageur multi-vues, multicanaux et multipolarisation ;
- une sonde à occultation radio ;
- et la mission de surveillance atmosphérique Sentinel-5 de Copernicus dédiée à la qualité de l’air, les traces de gaz et les aérosols, cela avec une haute résolution spatiale et une couverture mondiale quotidienne.
Un vol de confirmation pour Ariane 6
Mais surtout, cette mission apparaîtra comme le vol de la confirmation pour Ariane 6. En effet, il s’agira du deuxième décollage commercial pour cette fusée de nouvelle génération. Ce compteur des missions opérationnelles a été ouvert cinq mois plus tôt avec la mise en orbite du satellite militaire français CSO-3 (Composante Spatiale Optique 3).
En réalité, l’expérience d’Arianespace et d’ArianeGroup (qui pilote pour sa part la conception, la fabrication et l’assemblage du lanceur) s’appuie sur un tir de plus. En effet, Ariane 6 a précédemment eu droit à un baptême de l’air en juillet 2024. Ce vol inaugural s’est fait sans charge commerciale, mais avec un simulateur de masse et des démonstrateurs.

Le bon déroulement de ces deux précédents tirs incite donc à la confiance pour la réussite du prochain vol (même si un pépin avait été décelé lors du tout premier vol avec l’impossibilité du moteur Vinci de se rallumer une troisième fois). D’ici à la fin de l’année, plusieurs autres lancements sont au programme.
On attend en particulier de nouveaux satellites pour la constellation Galileo (le rival européen du service de positionnement GPS), divers satellites tiers et une première livraison de satellites pour la future méga-constellation d’Amazon, qui ambitionne de rivaliser avec Starlink et son accès à Internet par satellite. Ce planning peut être révisé à tout moment.
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