Ce devait être une mission tout à fait routinière, l’une de celles que SpaceX accompli plusieurs fois par semaine à un rythme soutenu. Mais dans la nuit du 19 au 20 mai, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, l’entreprise américaine a rencontré un évènement qui a empêché son 60e décollage de l’année — déjà — pour une fusée Falcon 9.
Interruption automatique du vol
Le lanceur, qui devait partir de la base de lancement de Cap Canaveral, en Floride, « a subi une interruption automatique juste avant T-0 », a indiqué la société sur X (ex-Twitter). À ce stade, les circonstances de cet arrêt dans la toute dernière ligne droite du décollage ne sont pas précisées. Cependant, ni le véhicule ni la charge utile ne sont affectés.
La fusée accueille à bord 23 mini-satellites Starlink V2, qui viendront étoffer un peu plus la constellation d’engins que la société déploie en orbite tout autour de la Terre pour son service d’accès à Internet par l’espace, qui a déjà des milliers d’unités en place. 13 de ces nouveaux satellites incluent une capacité de liaison directe avec les mobiles.
Dans le flux vidéo en direct que SpaceX avait mis à disposition du public, on avait assisté au compte à rebours cinq minutes avant l’envol. Cependant, le chronomètre s’est figé à 2 min 28 pendant quelques minutes, avant qu’un message « arrêt du compte à rebours » apparaisse à l’écran. Le chronomètre a ensuite été réinitialisé à -15 min.
Le décompte n’a néanmoins jamais repris et aucune information audio n’a été communiquée lors du direct. À l’écran, la Falcon 9 est restée droite sur le pas de tir, entourée de vapeurs blanches émanant de sa structure. Cette fumée est l’excédent gazeux d’oxygène résultant du chargement des réservoirs. Ici, la Falcon 9 utilise un mix d’oxygène liquide et de kérosène.
Selon SpaceX, une nouvelle tentative de décollage n’est pas prévue avant le 20 mai, à un horaire à définir.
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