Le monstre du Loch Less est une créature du folklore écossais. Une légende, qui n’a jamais été démontrée par la science — au contraire, d’ailleurs, l’absence de preuves montre plutôt qu’il n’a jamais existé. De ce fait, certains se demandent si la légende ne serait pas née tout bonnement de la présence d’anguilles géantes dans le lac.
C’est à cette hypothèse que se sont attaqués des scientifiques. Ils ont publié leurs résultats fin juillet 2023. Leur conclusion : l’hypothèse de l’anguille géante ne tient pas la route.
Statistiquement, ce n’est pas possible
L’équipe de recherche a échantillonné les eaux du lac, tout en rassemblant les traces ADN présentes dans le Loch Ness. Ils ont également procédé à l’analyse des espèces d’anguilles présentes en Europe. L’objectif : cartographier les espèces présentes et celles potentiellement présentes. Résultat : la taille maximale identifiée des anguilles, dans la région, est de 0,9 mètre ; et physiologiquement, les espèces existantes ne peuvent pas dépasser 1,3 mètre.
De fait, s’il y a bien des anguilles dans le lac du Loch Ness, les chances de trouver une anguille de plus d’un mètre sont de 1 sur 50 000. Et les chances d’en croiser une dépassant cette taille sont de zéro — c’est-à-dire nulles. Or, le monstre du Loch Ness, s’il devait exister, ferait forcément bien plus d’un mètre pour coller avec les descriptions que l’on trouve dans le folklore écossais — qui délivrent une estimation de 2,4 à 6 mètres.
C’est donc une réfutation statistique de l’hypothèse d’une anguille « géante » qui se cacherait derrière le mythe du Loch Ness. En définitive, la légende reste au stade… de légende.
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