Niantic envisageait de revenir à l’ancienne distance minimale pour interagir avec certains spots du jeu. Mais ça, c’était avant.

Les fans ont râlé et Niantic a fini par céder : le studio de jeu vidéo qui s’occupe du développement de Pokémon Go ne rétablira pas les paramètres qui existaient avant la pandémie de Covid-19, qui avaient été modifiés pour permettre aux joueurs et aux joueuses de continuer à jouer avec un minimum de risque sanitaire, en facilitant la distanciation physique les uns par rapport aux autres.

De quoi parle-t-on ? De la distance nécessaire pour interagir avec les « points d’arrêt » dans le jeu de réalité augmentée, comme les arènes ou les pokéstops. Avant la vague épidémique, dans « le monde d’avant », il fallait être éloigné au maximum de 40 mètres d’un de ces spots pour jouer avec. Avec le coronavirus, ce rayon a été doublé : il suffit maintenant d’être à 80 mètres de distance pour activer ces zones.

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Pokémon Go, dans le monde d’avant. // Source : Alpha

Plusieurs avantages indéniables pour la communauté

Cette évolution était justifiée à plusieurs niveaux : compte tenu du principe de Pokémon Go, Niantic ne voulait pas apparaître comme favorisant l’apparition de clusters, d’autant que le port du masque en extérieur est rarement obligatoire — et de toute façon peu observé. En outre, cela permettait aussi de garder un jeu relativement jouable malgré les mesures de confinement et de restrictions de déplacement.

Sur Twitter, le compte officiel de Pokémon Go a déclaré le 25 août que « la distance de 80 mètres sera le rayon d’interaction de base pour les pokéstops et les gyms dans le monde ». D’autres annonces pourraient suivre dans les jours prochains, notamment à la date du 1er septembre. Niantic reconnaît que c’est la mobilisation de sa communauté qui l’a poussé à revenir sur ses projets initiaux.

Outre les enjeux de contamination, d’autres considérations ont joué : la possibilité d’atteindre de beaucoup plus loin une zone de jeu s’avère plus confortable en termes de gameplay, puisqu’il n’est plus nécessaire de crapahuter autant qu’avant. Le cercle d’action du joueur étant plus étendu, il lui était possible de toucher beaucoup plus de spots.

Pour certains publics précis, cette distance accrue était très bénéfique. Les personnes handicapées, par exemple à mobilité réduite, peuvent ainsi plus facilement atteindre des spots difficiles, avec moins d’effort ou de risques (s’il faut traverser une route ou franchir un obstacle, par exemple). Autant d’arguments qui ont fait mouche auprès de l’éditeur américain.

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