Nouvelle affaire de « swatting », ces canulars qui déclenchent inutilement l’intervention de la police chez des joueurs et des joueuses. Cette fois, c’est un adolescent de 14 ans spécialiste de Fortnite qui a été pris pour cible.

Les condamnations en justice ont beau régulièrement rappeler que le « swatting » est une activité illicite, des internautes continuent de temps à autre à en organiser pour nuire à des joueurs — en particulier les personnes qui diffusent leur partie sur le net — et les mettre en difficulté. Et l’âge n’est nullement un frein : la preuve, un adolescent de 14 ans, joueur pro sur Fortnite, a été la cible d’un swatting.

Fortnite, chapitre 2, saison 1 // Source : Epic Games

Fortnite, chapitre 2, saison 1

Source : Epic Games

Un incident en plein direct

Le « swatting » ?

Pratique apparue aux États-Unis, le terme désigne ces appels téléphoniques malveillants qui déclenchent l’intervention de la police ou des services de secours alors qu’il n’y a aucun péril. Son nom fait écho aux unités d’élite de la police américaine (SWAT). Certains de ces « canulars » ont visé des joueurs alors qu’ils jouaient en direct.

Selon le site Kotaku, le jeune homme était en plein dans une partie compétitive (Fortnite Championship Series) ce week-end quand la police a débarqué chez lui. Les détails de l’incident sont rares, mais la séquence a été capturée et conservée sur Twitch, où l’on peut entendre en arrière-plan la voix de Cody « Clix » Conrod commentant brièvement ce qui lui arrive ainsi que d’autres voix et des bruits de radio.

L’incident s’est de toute évidence terminé sans drame (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas), puisque Clix a repris ses activités normales, en publiant des messages sur Twitter et en reprenant la diffusion de ses parties sur Fortnite. L’intéressé est membre de l’équipe de Misfits Gaming depuis avril 2019. Son activité de joueur pro et ses réussites en tournoi lui auraient permis de récolter près de 200 000 dollars.

Bien que ce phénomène soit né et perdure aux USA, il existe aussi en France. Là encore, la loi est prête à sévir en cas de canular envoyé aux forces de l’ordre : au plan pénal, celui ou celle qui propage une fausse information dans le but de « provoquer l’intervention inutile des secours » s’expose à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende au maximum. Et il n’est pas bien difficile de remonter l’origine de l’appel.

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