Comment fonctionnent les saisons dans Game of Thrones, où un été comme un hiver peut durer des années entières ? C’est ce que des chercheurs en géochimie — notamment — des universités de Bristol, de Cardiff et de Southampton ont voulu déterminer.
L’étude, présentée comme un travail réalisé par l’érudit Samwell Tarly — doté de son propre compte Twitter — s’appuie sur un modèle climatique et cite de nombreuses indications météorologiques directement tirées des livres de George R.R. Martin.
Résultat ? Le climat du Mur qui borde le nord de Westeros serait similaire à celui de la Laponie, en Finlande, quand Castral Roc, bastion des Lannister, serait plus proche des conditions météorologiques récurrentes à Houston, au Texas.
Terrible weather on the way here to Oldtown has inspired me to investigate the weather and climate of Westeros. #ClimateOfWesteros #GameOfThrones pic.twitter.com/kdfMHp7AGD
— Dan Lunt (@ClimateSamwell) November 27, 2017
Un moyen de valoriser les modèles climatiques
À partir de ce modèle, l’étude dresse toute une série d’observations pratiques, des points d’hibernation potentiels des Marcheurs blancs pendant l’été à un potentiel réchauffement climatique provoqué par une augmentation des gaz à effet de serre aux causes multiples (flammes de dragons, excès de feu grégeois…).
Aussi décalée soit-elle, l’étude — disponible également en Dothraki et en Haut valyrien –vise avant tout à valoriser l’intérêt et la pertinence scientifique des modèles climatiques en jouant sur cette utilisation astucieuse de la pop culture.
« Ce travail est assez drôle, mais il comporte aussi une dimension sérieuse. Les modèles climatiques simulent des processus physiques bien réels en vigueur aussi bien dans les climats chauds que froids. […] Ces nouvelles techniques prometteuses sont utilisées pour reconstruire l’ancien climat des états les plus chauds de la Terre par le passé » explique ainsi Carrie Lear, membre de l’équipe.
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