Deux mois après son lancement au Japon, la Xbox One est dans l'impasse. Ses ventes demeurent catastrophiques. Résultat, Microsoft a décidé de réorganiser la direction de sa branche nipponne.

Les efforts de Microsoft au Japon ne paient pas. Deux mois après le lancement de la Xbox One dans l'archipel nippon, les ventes ne sont toujours pas parvenues à décoller. Selon les estimations du magazine Famitsu, seules 40 000 consoles ont trouvé preneur, alors que la Wii U de Nintendo frôle les 2 millions d'unités tandis que la PlayStation 4 de Sony s'approche des 790 000 exemplaires.

Résultat, des têtes commencent à tomber. Takashi Sensui, qui était le responsable de la division nipponne des jeux interactifs et qui avait été nommé à ce poste en 2006 pour corriger la stratégie de Microsoft au Japon, a été poussé à la démission. Selon l'AFP, l'homme restera dans l'entreprise mais occupera désormais des activités au siège américain du groupe.

Le Japon est-il impénétrable pour l'industrie vidéoludique étrangère ? Les très faibles ventes de la Xbox One confortent cette impression, d'autant que ce n'est pas la première fois que Microsoft tente de percer en Extrême-Orient. Les deux précédentes tentatives du groupe, avec la Xbox au début des années 2000 et la Xbox 360 fin 2005, ont également échoué.

Les difficultés de Microsoft font néanmoins les affaires de Sony, dont la console est la rivale directe de la Xbox One. Tout à fait conscient que les joueurs nippons sont acquis aux constructeurs locaux, le groupe japonais a choisi de retarder le lancement de la PS4 dans l'archipel afin de concentrer ses forces dans des marchés plus disputés et hautement stratégiques que sont l'Amérique du Nord et l'Europe.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.