Aux États-Unis, le marché de la musique dématérialisée a connu une baisse des ventes pour la première fois depuis 2003. Si elle est pratiquement insignifiante pour les albums, elle est plus nette concernant la vente de morceaux à l'unité.

Voilà une nouvelle qui pourrait bien raviver les inquiétudes de l'industrie du disque. Après des années de hausse, le marché de la musique dématérialisée aux États-Unis vient de connaître sa première vraie mauvaise nouvelle. En effet, les ventes ont baissé Outre-Atlantique. Si le recul est pratiquement insignifiant pour les albums, il est plus marqué concernant les singles.

En 2013, les ventes de morceaux dématérialisés ont reculé de 5,7 %, passant de 1,34 milliard de titres vendus à 1,26 milliard. Du côté des albums, la baisse n'est que de 0,1 %. Les ventes sont passées de 117,7 millions à 117,6 millions, relève Billboard, qui s'appuie sur les données de Nielsen SoundScan. Jamais depuis 2003, date à laquelle l'iTunes Store a ouvert ses portes, ce phénomène n'avait été observé.

Toujours selon les mesures de Nielsen SoundScan, la vente de musique sur des supports optiques continue de s'effondrer d'année en année : -14,5 % pour les CD. Et ce n'est certainement pas le vinyle qui va prendre la relève. L'usage du disque microsillon est réservé à un marché de niche, bien que celui progresse (2 % de parts de marché dans la vente d'albums de musique).

La baisse sensible des ventes de musique dématérialisée constatée aux États-Unis s'explique par divers facteurs, qui peuvent se cumuler. Outre le contexte économique difficile, la vente d'albums et de singles est concurrencée par le succès des services de streaming, qui permettent d'écouter de la musique gratuitement ou dans le cadre d'un abonnement mensuel.

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