Google a trouvé un accord avec les principales sociétés de gestion collective européennes. Le service musical du géant américain va pouvoir accéder à 5,5 millions d'œuvres gérées à travers Armonia, le tout nouveau portail de licences pour les services en ligne, et les proposer aux internautes de 35 pays. Google marque ainsi des points face à Apple et Amazon, qui négocient actuellement pays par pays.

5,5 millions. C'est le nombre d'œuvres que va pouvoir intégrer Google dans son service Play Music, suite à la signature d'un accord avec Armonia, le premier portail européen de licences pour les services en ligne et les dispositifs nomades (smartphones, tablettes…). La firme américaine va accéder aux répertoires de plusieurs sociétés de gestion collective, dont celui de la SACEM en France.

"Les sociétés membres d'Armonia ont signé le 1er novembre un premier accord avec Google permettant l'accès par ses différents services, dont Google Music Play, Locker et VOD, à leurs répertoires riches de plus de 5,5 millions d'œuvres partout en Europe et, pour certains de ces répertoires, dans les pays asiatiques, le Moyen-Orient, la péninsule arabique, l'Afrique et le sous-continent indien", détaille le communiqué.

À la différence d'Apple, d'Amazon ou de n'importe quel autre service exploitant de la musique sur Internet, qui négocient les droits d'exploitation pays par pays, Google est parvenu à trouver un accord global concernant 35 pays. En plus de la SACEM sont concernés la SGAE (Espagne), la SIAE (Italie), l'UMPI, Sony Latino, Peer Latino et SPA. Pour Google, c'est un gain de temps et d'énergie considérable.

Né sous l'impulsion de trois des plus importantes sociétés de gestion collective en Europe, le projet Armonia vise à "répondre aux défis posés par l'exploitation de la musique dans le monde de l'Internet, et […] faciliter la délivrance d'autorisations pour l'utilisation des répertoires représentés par ses membres". Il s'agit d'un "guichet unique pour l'utilisation pan-européenne de musique".

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