PowerWash Simulator est un jeu vidéo dans lequel l’objectif est simple : nettoyer des bâtiments, des véhicules et des objets encrassés. Et on adore.

Je suis tombé dans le piège du nettoyage virtuel. Un soir où il était déjà l’heure d’aller au lit (2h du matin, environ), j’ai lancé le jeu vidéo PowerWash Simulator, disponible, notamment, dans le Xbox Game Pass. Je n’ai éteint ma Xbox Series X qu’une heure plus tard, les yeux endoloris, certes, mais avec le sentiment du devoir accompli. Comme son nom l’indique, PowerWash Simulator est une simulation de nettoyage. Avec un karcher et divers embouts, on doit retirer toute la crasse d’objets, de véhicules ou encore de bâtiments. Tant pis pour l’écologie.

PowerWash Simulator pourrait être une énième simulation ultra-complexe, qui ferait le bonheur des quelques puristes — et laisserait alors de côté les autres. Ce n’est pas le cas. Car vous n’imaginez pas à quel point il est satisfaisant de voir une surface débarrassée de toute sa saleté après quelques passages de nettoyant à haute pression. Il n’y a même pas besoin d’être un maniaque pour apprécier le spectacle. Le plaisir est immédiat et addictif : on a toujours envie de redonner de l’éclat à un objet de plus. On ne veut plus lâcher sa manette, tant que le pourcentage de complétion n’atteint pas les 100 % — d’où le risque de nuits écourtées.

PowerWash Simulator // Source : Capture Xbox
Un sacré arsenal. // Source : Capture Xbox

PowerWash Simulator a aspiré mon âme

Gérer votre musique

La bande-son de PowerWash Simulator est très minimaliste et s’articule autour de quelques bruitages. Bref, prévoyez vos meilleurs podcasts et playlists.

Dans PowerWash Simulator, la tâche est simple : il faut nettoyer, nettoyer et… nettoyer. Pour cela, on dispose d’un karcher possédant différentes buses, lesquelles offrent différents jets. Ils se distinguent par la surface qu’ils couvrent et, par ricochet, leur puissance. Concrètement, plus le jet est concentré, plus il est puissant et précis. Sur ce point, PowerWash Simulator est plutôt réaliste. À cet arsenal s’ajoutent la possibilité d’utiliser des liquides de nettoyage adaptés aux différents matériaux (qui ne sont pas toujours d’une efficacité appréciable) et celle d’orienter le jet (verticalement ou horizontalement). On dispose par ailleurs d’un capteur de saleté, capable de révéler tous les endroits qui nécessitent encore d’être nettoyés. Attention, il faut sortir la loupe quand il ne reste que quelques centimètres à décaper.

PowerWash Simulator // Source : Capture Xbox
Au boulot… // Source : Capture Xbox

Bref, il n’y a rien de profondément sorcier, ni technique, dans PowerWash Simulator. Les seules vraies contraintes sont liées au temps à consacrer (c’est chronophage de s’attaquer à un bâtiment) et à la forme parfois complexe des choses à nettoyer. Certains recoins moins accessibles nécessitent un peu de réflexion, ou demandent carrément de jouer les acrobates pour atteindre les endroits surélevés. Le héros peut d’ailleurs s’accroupir, s’allonger ou faire appel à quelques accessoires bien pratiques (escabeau, échelle…). Et, à force de récolter de l’argent, il pourra faire l’acquisition d’outils de nettoyage toujours plus performants. Ce léger agrément de progression n’est pas la partie la plus intéressante de PowerWash Simulator, mais permet de varier, un peu, les plaisirs.

Le bonheur en une comparaison :

Sale Propre

Les développeurs de PowerWash Simulator savent sur quels leviers tirer pour motiver les joueuses et les joueurs à tout quitter pour passer leur vie à nettoyer. Outre la satisfaction visuelle (voir un métal briller de nouveau, par exemple), il y a ce pourcentage qui ne fait qu’augmenter, ces étoiles durement acquises ou encore ce petit film en timelapse à la fin (comme si c’était un immense exploit). Et comme le mode carrière n’impose aucune limite de temps, PowerWash Simulator n’est souvent rien d’autre qu’un grand moment de relaxation, doublé d’un test de la patience.

On met son cerveau en pause, on vise, on appuie sur la gâchette et… c’est tout. Il arrive que certaines tâches soient plus tenaces que d’autres, nécessitant alors plusieurs passages du karcher (petite confession : c’est encore plus gratifiant). Dernière bonne idée du studio : les missions alternent le court (un simple véhicule) et le long, voire le très long. Finalement, rien n’est fait pour vous brusquer et personne ne peut être nul dans PowerWash Simulator. La seule pression, elle se trouve dans votre nettoyeur.

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