Nintendo doit déjà affronter un piratage important sur la DS, et s’inquiète de la progression des puces pour la Wii. Au moins trois modèles existent, avec parfois la possibilité d’attacher un interrupteur pour la désactiver. Les modèles (Wiinja, Cyclowiz et Wiikey) se font concurrence non pas seulement sur les fonctionnalités, mais aussi et surtout sur la facilité d’installation. La Wiikey n’exige même pas de fer à souder. Très bon marché (on les trouve facilement à moins de 50 euros), ces modchips permettent de faire tourner des jeux gravés à partir d’images de DVD répandus sur les réseaux P2P.

Dans un communiqué publié cette semaine, Nintendo met en garde les consommateurs qui seraient tentés. « L’utilisation de puces modifiées rend la garantie du fabricant nulle. Qui plus est, l’installation d’une puce modifiée peut endommager le fonctionnement d’une console Nintendo et, dans certains cas, la rendre impossible à réparer« , prévient le constructeur japonais. Nintendo rappelle par ailleurs que de plus en plus de pays ont adopté des lois qui interdisent le contournement des mesures techniques de protection, et que l’installation et la commercialisation de modchips est une activité illicite. C’est notamment le cas en France depuis l’adoption de la loi DADVSI.

Nintendo ne se contente cependant pas de simples déclarations de vierges effarouchées. Le constructeur a d’ores et déjà changé la configuration de ses ciruits imprimés sur les nouvelles productions de Wii, pour rendre les puces plus difficiles et coûteuses à produire et à installer. Comme d’habitude, ces modifications ne pourront que ralentir le marché, en attendant qu’une nouvelle puce apparaisse.

Il ne faudrait pas que Nintendo oublie par ailleurs que la meilleure méthode pour décourager les moddeurs est d’abord d’abaisser le prix des jeux. S’il y a une telle demande en modchips, c’est peut-être avant tout que les prix ne sont pas alignés sur les attentes du marché.

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