En place depuis fin 2016, le système européen de positionnement par satellite compte désormais 200 millions d’utilisateurs dans le monde.

Le système européen de positionnement par satellite Galileo prend de l’ampleur. En déplacement à Prague pour assister à la réunion du Conseil GNSS (Global Navigation Satellite System) de l’Europe, Jean-Yves Le Gall, qui préside non seulement le Centre national d’études spatiales mais aussi le Conseil de l’Agence spatiale européenne, s’est félicité du succès croissant du « GPS du Vieux Continent ».

Dans un tweet publié lundi 18 juin, l’intéressé déclare qu’il y a maintenant plus de 200 millions de personnes qui s’en servent pour connaître leur position géographique ou établir un itinéraire. Derrière cette annonce se cache une progression spectaculaire du service de géolocalisation, car le précédent jalon notable, celui des 100 millions d’utilisateurs, est survenu il y a moins de six mois.

https://twitter.com/JY_LeGall/status/1008619921583026176

Opérationnel depuis décembre 2016, Galileo est toujours en phase d’assemblage : si on compte 26 satellites déployés dans l’espace, tous ne sont pas actifs ; certains, lancés il y a peu, sont encore en phase de rodage ; de plus, d’autres engins doivent prochainement être mis sur orbite — notamment quatre le 25 juillet –, dont certains seront placés en réserve ou remplaceront les unités les plus anciennes.

La hausse du nombre d’usagers de Galileo s’explique notamment par le fait que de plus en plus de smartphones récents sont capables de prendre en charge ce service : citons l’iPhone X, le Samsung Galaxy S8, le LG V30, le Google Pixel 2 XL ou encore le Sony Xperia XZ Premium. Galileo fournit une localisation d’une précision métrique, là où le GPS, plus ancien, voit juste à 10 mètres près pour le grand public.

Outil stratégique pour l’Union européenne, qui peut ainsi compter sur son propre réseau de satellites plutôt que sur des solutions étrangères, Galileo doit recevoir pour la période 2021 – 2027 un financement de 9,7 milliards d’euros (enveloppe qui profitera aussi à EGNOS — European Geostationary Navigation Overlay Service). C’est le projet de Bruxelles, qui a en ligne de mire la future génération de Galileo.

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