Alors que la constellation Galileo est en cours d’assemblage dans l’espace, l’Union européenne songe d’ores et déjà à la prochaine génération de satellites.

Préparer l’avenir tout en continuant le développement de l’actuelle constellation Galileo. Alors que quatre nouveaux satellites seront mis en orbite cet été, la Commission européenne et la Direction générale pour le marché intérieur, l’industrie, l’entrepreneuriat et les PME (DG Grow) a publié le 15 mai un avis de marché pour obtenir la construction de quatre « satellites de transition ».

Cet avis, remarqué par La Tribune, vise à « acquérir des satellites de transition Galileo ayant des caractéristiques évoluées pour assurer la continuité de la constellation Galileo en 2025-2026 et initier le passage de la 1ère génération Galileo à la 2ème génération de satellites ». Selon notre confrère, trois sociétés sont en lice : Airbus Space Systems, Thales Alenia Space et l’Allemand OHB.

Galileo

Un satellite Galileo en cours d'assemblage.

Source : Erwin van der Zande

Galileo ?

Galileo est un système de positionnement par satellite qui est devenu opérationnel à la fin de l’année 2016. Ce réseau satellite offre à l’Union européenne une indépendance stratégique par rapport à l’omniprésent GPS américain. En termes d’usages civils, Galileo fournit une bien meilleure précision dans la localisation, de l’ordre du mètre, là où le GPS l’est à 10 mètres près.

Il y a actuellement 26 satellites déployés dans l’espace mais tous ne sont pas actifs ; certains, lancés récemment, sont encore en phase de rodage. En outre, parmi les 12 satellites qui rejoindront bientôt la constellation, certains seront placés en réserve tandis que d’autres remplaceront les unités les plus anciennes. Les plus vieilles ont été mises sur orbite en 2011.

La constellation Galileo permet de satisfaire différents usages, aussi bien pour le grand public (permettre à un particulier de se géolocaliser ou de suivre un trajet en voiture) que pour l’armée (pour diriger un missile de croisière par exemple), ou bien pour les services publics (gestion du trafic aérien, mesures topographiques, secours en mer) que pour les professionnels (dans l’industrie ou l’agriculture).

En début d’année, le nombre d’utilisateurs de Galileo était évalué à 100 millions.

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