Amazon a ouvert une nouvelle supérette automatisée à Seattle, six mois après l’inauguration de la première. Ces magasins Amazon Go permettent de repartir avec des produits sans passer par une caisse.

Ce n’est pas encore le tsunami des supérettes automatisées, mais il y en a désormais une de plus après celle inaugurée en début d’année à Seattle. Également située dans la ville où se trouve le quartier général d’Amazon, elle commercialise une variété de plats prêts à consommer, du petit-déjeuner au dîner, en passant par les collations et les repas pour la pause déjeuner.

L’offre de ce deuxième magasin est plus réduite que le premier, qui vend par ailleurs des articles d’épicerie et de l’alcool (vins et bières). Cependant, le concept ne change pas : en principe, il suffit d’entrer et de ressortir avec ses courses, en laissant faire les équipements de surveillance déployés dans la boutique pour déterminer qui met quoi dans son cadis, avant de débiter le compte Amazon associé.

Avec ce système, il n’y a en principe pas besoin d’avoir d’agent liquide sur soi, ni de carte bancaire ou de chéquier, et aucune file d’attente n’est à prévoir aux caisses, puisqu’il n’y en a pas. Cela dit, l’ouverture d’un tel magasin attire naturellement les curieux. Pour le premier Amazon Go, nombreuses sont les personnes qui ont dû faire la queue pour faire leurs emplettes, du fait d’une trop forte affluence.

Le géant du commerce électronique reste discret sur l’ampleur qu’il souhaite donner à son réseau de supérettes automatisées. Des indices repérés l’an dernier ont toutefois montré l’intérêt de la société pour un déploiement en Europe. La priorité reste toutefois le marché américain : en février, il était question d’ouvrir six nouvelles enseignes en 2018, notamment à San Francisco et Chicago.

Si six mois se sont écoulés entre les deux premières ouvertes, les suivantes devraient donc survenir à un rythme plus soutenu. Tout dépendra des défis techniques qui pourraient se manifester. Pendant la phase de test, Amazon avait été confronté à des imprévus qui l’ont empêché de donner le plein potentiel de son concept. Mais ces phases sont justement là pour régler les bugs.


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