Très populaire sur Facebook, le jeu vidéo Candy Crush Saga donne des ailes à son créateur. L’éditeur anglais King a désormais des projets en bourse, selon la presse britannique. Mais le parcours de King pourrait ressembler au studio Zynga qui, après une brève euphorie, a vite déchanté.

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Si vous avez un profil sur Facebook, vous avez sans doute déjà reçu une invitation pour jouer à Candy Crush Saga. Peut-être êtes-vous même un joueur assidu ? Il faut dire que ce jeu vidéo, très populaire sur le réseau social depuis des mois, est décrit comme très addictif. Et son modèle économique, bâti sur le principe du pay to win, pousse à dépenser des petites sommes pour avancer vite ou passer un niveau difficile.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Candy Crush Saga, il s’agit d’un jeu vidéo similaire à Bejeweled. Il s’agit d’un jeu de puzzle dont le but est d’effectuer des alignements de bonbons, soit horizontalement soit verticalement, afin de les détruire. Dans chaque niveau, le joueur a un nombre de coups limités ou un compte à rebours pour atteindre un certain nombre de points et / ou pour achever certains objectifs.

Le principe de Candy Crush Saga est fort simple et il faut bien reconnaître que le point fort du jeu ne réside ni dans ses graphismes ni dans l’expérience qu’il délivre. Mais le jeu rend accro. « Candy Crush Saga est conçu pour être une habitude et non un jeu« , selon Jamie Madigan, doctorant en psychologie. D’autres jeux s’inscrivent dans cette logique, comme FarmVille ou Angry Birds.

Le jeu, en tout cas, est populaire. Selon les statistiques de Facebook, 47 millions de personnes aiment Candy Crush Saga et 1,2 million en ont parlé dernièrement. King, son éditeur, compte entrer en bourse. Selon USA Today, reprenant une information du Daily Telegraph, la valorisation de l’entreprise londonienne pourrait atteindre 5 milliards de dollars.

Ces dernières années, plusieurs entreprises œuvrant dans le domaine du web ont tenté l’aventure boursière. Facebook est l’exemple le plus connu, mais Groupon, Pandora et Twitter peuvent également être cités. Leurs activités sont toutefois très diverses et l’essai n’est pas toujours transformé. Après un premier temps d’euphorie, le cours de chaque action a souvent connu une forte baisse.

King connaîtra-t-il un parcours similaire ? Le cas Zynga servira sans doute à la société anglaise. Après avoir démarré à 10 dollars l’action et connu une hausse au printemps 2012, le cours boursier s’est effondré sans la barre des 4 dollars. Le jeu phare de Zynga, FarmVille, a pourtant attiré lui aussi des dizaines de millions de joueurs. Mais comparaison n’est pas raison et King pourrait peut-être connaître un meilleur sort.

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