Laurent Bernadac et ses équipes ont finalisé ce qui n’était il y a encore que quelques mois un prototype. Désormais leur violon électrique dernier cri, imprimé en 3D, est en financement sur la plateforme Kickstarter.

La démonstration est impressionnante et la capacité du musicien se cachant derrière la performance y est certes pour beaucoup. Mais désormais, c’est fait officiel, le violon du français Laurent Bernadac est fini et les ventes sont lancées.

Après de longues recherches sur la création d’un violon par impression 3D, le Français a réussi à créer son très beau premier exemplaire, affectueusement nommé Pauline pour l’édition limitée qui est à financer sur Kickstarter.  Loin de n’avoir fait qu’imprimer un violon sur une imprimante 3D, il a fallu en réalité de très méticuleuses expérimentations pour produire un instrument de musique à la fois moderne, léger et assez résistant pour nullement altérer la résonance des cordes.

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Formé d’une seule pièce, ce stradivarius de nouvelle génération a été pensé par son concepteur que les « ondes sonore y voyagent parfaitement, aucune fréquence n’étant dénaturée ou perdue dans des zones d’assemblage. » En réalité, l’impression 3D de l’instrument n’était pas seulement un gadget de la construction du violon : cela a permis de travailler la légèreté d’un instrument qui dans sa forme traditionnelle est loin d’être une plume, et d’intégrer des nouvelles technologies sur l’objet directement inspiré de la tradition des stradivarius. Futuriste, l’objet tapera forcément dans l’œil avec sa structure squelettique et son élégance singulière.

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On parlait de violon imprimable à la maison il y a encore quelques mois, mais avec le projet de Laurent Bernadac, la proposition est toute autre. En effet, la complexité de l’impression d’un tel objet, pour garantir et sa solidité et sa précision ne peut se faire sur n’importe quelle imprimante. D’autant que la technique d’impression utilisée par le créateur du violon est loin d’être accessible au commun des mortels : il s’agit d’une forme de stéréolithographie par photopolymérisation. Une technique longue et qui utilise les lasers et la lumière pour arriver à créer un même objet. Pour les plus curieux, toutes les caractéristiques du 3Dvarius sont disponibles sur le site du projet.

Vous pourrez retrouver le Pauline de Laurent Bernadac sur Kickstarter à partir de 6 300 €.

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