Fiat serait actuellement en négociation avec Uber pour construire les voitures autonomes de la firme américaine spécialisée dans les services VTC.

Toutes les grandes entreprises de la tech misent sur le développement de voitures autonomes. Récemment, Uber a lui aussi commencé à tester ses premiers modèles en Pennsylvanie aux États-Unis, pour mettre en œuvre son objectif d’ultime de remplacer les chauffeurs humains par des robots. Mais il est peu vraisemblable qu’il construise lui-même ses propres voitures, et devra s’appuyer sur des partenaires.

Or, selon des sources anonymes proches du dossier citées par l’agence Bloomberg, le groupe italien Fiat Chrysler Automobile (FCA) chercherait justement à s’allier avec l’entreprise de services VTC.

Une alliance stratégique entre les deux entreprises pourrait être annoncée à la fin de l’année. Il est important de préciser toutefois que les négociations sont encore à leurs débuts et pourraient éventuellement échouer car Uber est également en discussion avec d’autres constructeurs. Toyota notamment a annoncé qu’il allait investir dans la société américaine de services VTC.

Fiat Chrysler, à fond dans les voitures autonomes

Néanmoins, si FCA réussit à séduire Uber, la firme réussirait à se positionner très favorablement dans le secteur des voitures autonomes. En effet, le constructeur a déjà signé récemment un accord avec Google pour fabriquer cent minivans Pacifica Hybrid autonomes à l’horizon 2017. Avec une deuxième alliance de poids, Fiat aurait un bon coup d’avance sur ses concurrents.

Cette nouvelle confirme le fort intérêt que porte Sergio Marchionne, le PDG de Fiat Chrysler, pour les technologies des voitures autonomes. En plus de Google et Uber, ce dernier aurait également entamé des négociations avec Amazon. En outre, il avait également affirmé qu’il voulait que FCA construise l’Apple Car.

L’un des arguments phares de Fiat est le fait que l’entreprise est plus disposée à accepter les conditions des géants de la tech. Les autres constructeurs sont enfin plus exigeants en termes de contrôle de la technologie et des données. C’était notamment le point de discorde qui avait poussé General Motors à abandonner son partenariat avec Google.


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