Jack Dorsey, CEO de Twitter, a indiqué une bonne fois pour toutes qu’il n’y aura jamais de bouton permettant d’éditer des messages sur son réseau. Il faut assumer.

Vous rêvez d’un bouton d’édition sur Twitter ? Vous en avez marre de voir des fautes d’orthographes polluer votre jolie page ? Vous n’assumez pas toujours vos tweets après coup ? Eh bien il va falloir s’y faire. Dans une séance de questions/réponses publiée sur Wired le 15 janvier, Jack Dorsey, CEO du réseau social, a indiqué une bonne fois pour toutes qu’on ne pourra jamais modifier ses messages après publication.

Bien évidemment, l’intéressé a dit pourquoi : à ses yeux, Twitter s’inspire des SMS que l’on s’envoyait voilà plusieurs années. Ces échanges textuels ne peuvent pas être changés une fois qu’ils ont été envoyés et Jack Dorsey tient à ce que cette spécificité soit conservée pour sa plateforme.

Le logo Twitter // Source : Numerama

Le logo Twitter

Source : Numerama

Que faire du retweet ?

« La raison pour laquelle il n’y a pas de bouton ‘edit’, et qu’il n’y en a jamais eu, tient dans le fait que nous avons commencé avec un service de messagerie comparable à des SMS. Et comme vous le savez tous, quand vous envoyez un texto, vous ne pouvez pas le récupérer. Nous voulions garder cette approche dès les premiers jours », explique Jack Dorsey. Et qu’importe que d »autres plateformes comme Messenger permettent aujourd’hui de supprimer un message après qu’il a été envoyé…

Il appuie également son argumentaire avec la fonctionnalité retweet, qui permet aux utilisateurs de partager les messages des autres — une sorte d’accord. Offrir la possibilité de modifier les tweets et, donc, d’en changer totalement le sens est en inadéquation avec cette notion de « solidarité » et d’honnêteté. Si vous retweetez un message qui dit une chose puis son contraire quelques jours plus tard parce que son auteur regrette, cela pourrait être nuisible à tout le monde.

Il reste alors le souci des fautes de frappe, de syntaxe et d’orthographe. Twitter a envisagé une fonctionnalité qui retarderait de quelques secondes la publication afin de procéder à des ultimes corrections. Mais l’entreprise ne « l’introduira probablement jamais ». Aujourd’hui, la seule alternative à ces désagréments reste la suppression pure et simple. En somme, il faut assumer jusqu’au bout. Depuis peu, Twitter permet quand même de cacher les réponses qui nous déplaisent — une option inutile pour le cyberharcèlement


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