Les enchères pour l'attribution du domaine de premier niveau (TLD) .baby ont été remportées par la firme pharmaceutique Johnson & Johnson pour 3 millions de dollars. Parmi les enchérisseurs figurait notamment Google.

Depuis 2011, la création de suffixes personnalisés pour les adresses web est autorisée par la société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN). Plusieurs domaines de premier niveau (TLD) sont alors apparus, comme .buy, .book, .kid, .shop, .music, .cloud, .game, .mail ou encore .shop, en plus des extensions plus classiques comme .com, .net ou .org.

Pour les entreprises, ces suffixes peuvent avoir une valeur économique considérable dans le secteur où elles évoluent. L'on a ainsi vu Amazon – géant du commerce électronique et acteur clé du marché du livre – débourser plusieurs millions de dollars pour récupérer les TLD .book et .buy. Car en effet, ces extensions, qui sont en fait des noms communs, sont porteuses de sens.

C'est pour cette raison que l'entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson a participé avec succès aux enchères pour récupérer le TLD .baby. Au total, la société a déboursé 3 millions de dollars pour remporter la mise, battant au passage six autres enchérisseurs, dont Google, signale le site The Register. Une dépense importante, mais qui sera compensée avec la vente des premiers noms de domaine.

L'on peut en effet prévoir que toute l'industrie autour de la petite enfance va se mettre en branle pour récupérer des domaines en .baby, pour éviter d'une part le cybersquatting, qui consiste comme son nom l'indique à  enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque pour ensuite la revendre à prix fort au propriétaire légitime, et toucher d'autre part les internautes à la recherche de produits pour les bébés.

Johnson & Johnson prévoit d'ailleurs d'autoriser l'enregistrement des noms de domaine en .baby au cours d'un processus en trois phases, dont la première sera réservée aux sociétés travaillant de toute évidence dans l'industrie de la petite enfance (ce qui permettra d'éviter le cybersquatting, en donnant la priorité aux entreprises). Puis, les deux autres phases étendront progressivement l'éligibilité.

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