L’Europe pousse en faveur d’un nouvel étiquetage des smartphones et des tablettes, afin d’aider le public à repérer les modèles les plus durables.

L’étiquetage des smartphones et des tablettes évoluera prochainement. C’est du moins le souhait de la Commission européenne qui a proposé le 16 juin 2023 une mise à jour des règles d’affichage de ces appareils électroniques afin de rajouter plusieurs indications relatives à l’économie circulaire. Autrement dit, des informations pour savoir si ce sont des produits durables ou non.

Bruxelles ne s’en cache pas : « Cela aidera les consommateurs de l’UE à faire des choix d’achat plus éclairés et plus durables et encouragera une consommation durable », indique un communiqué. Tous les appareils mis sur le marché au sein de l’Union européenne devront s’y conformer, lorsque le texte entrera en vigueur.

Un iPhone. // Source : Francesco
Un iPhone. // Source : Francesco

Des smartphones plus durables, plus faciles à réparer et plus économe en énergie

Sous ce nouveau régime juridique, plusieurs critères devront être renseignés :

  • Efficacité énergétique ;
  • Longévité de la batterie ;
  • Imperméabilité à l’eau ;
  • Étanchéité aux poussières ;
  • Résistance aux chutes ;
  • Degré de réparabilité.

Certaines de ces indications figurent déjà de manière générique sur les fiches techniques que l’on voit en rayon ou sur les sites web. C’est le cas des indicateurs liés à l’étanchéité et à l’imperméabilité, avec la classification IP (Indice de Protection), qui n’est toutefois guère lisible pour le grand public. Même chose pour le degré de réparabilité.

En France, un indice de réparabilité a été mis en place sous la forme d’une note sur dix et d’un code couleur. Cette notation vise à refléter simplement la facilité avec laquelle un produit peut être réparé, en tenant compte de nombreux critères d’évaluation. Cet indice, utilisé pour les smartphones, est repris pour les téléviseurs, les tablettes, les ordinateurs portables et d’autres appareils.

Afin que ce nouvel étiquetage soit rapidement compréhensible, Bruxelles indique que les « nouveaux produits utiliseront les étiquettes énergétiques existantes et bien connues de l’UE ». Celles-ci utilisent une jauge de couleur de rouge (le pire) à vers (le meilleur), avec sept niveaux pour refléter différentes notes (de G à A).

Ce nouvel étiquetage ne va pas voir le jour tout de suite : il est maintenant en cours d’examen par le Parlement européen et le Conseil pour une durée de deux mois. En l’absence d’objections, ces nouvelles règles seront adoptées. Les industriels auront ensuite une période de 21 mois pour se mettre pleinement en règle — l’étiquetage deviendra alors incontournable.

Source : Numerama

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