Plus d’un mois après le piratage spectaculaire de VTech, un fabricant de jouets, la police britannique annonce avoir arrêté un suspect.

L’enquête sur le piratage du fabricant de jouets VTech progresse. Plus d’un mois après les faits, la police britannique affirme tenir son premier suspect. Âgé de 21 ans, l’homme a été interpellé dans le comté de Berkshire, à l’ouest de Londres. Il est soupçonné d’avoir forcé la base de données de l’entreprise, ce qui lui a permis ensuite de récupérer des informations personnelles en très grande quantité.

Dans le cadre de la loi du « Computer Misuse Act », deux charges sont pour retenus contre lui, selon le communiqué de la police : accès illicite dans un ordinateur en vue de commettre une infraction et manipulation d’un ordinateur pour qu’il exécute une fonction pour permettre l’accès non autorisé à un programme ou à des données. Au passage, le matériel informatique du Britannique a été saisi.

Vtech jeu

CC Jenny Cu

Le piratage de VTech est survenu au cours du mois de novembre.

À ce moment-là, de nombreuses données ont été récupérées, dont l’adresse e-mail, la question secrète et sa réponse pour changer de mot de passe, l’adresse IP, l’adresse postale ainsi que l’historique des téléchargements. Des éléments sensibles sur des mineurs ont aussi été obtenus, comme  le nom, le sexe et la date d’anniversaire, mais aussi des photos et des historiques de discussion.

En revanche, les données bancaires n’ont pas été dérobées. L’affaire a eu une répercussion dans le monde entier, notamment en France avec plusieurs centaines de milliers de clients touchés, ce qui a conduit la CNIL à réagir. Elle a aussi révélé au passage les insuffisances de VTech pour sécuriser son infrastructure, avec par exemple l’utilisation d’un algorithme de hachage obsolète pour protéger les mots de passe.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.