La mission Solar Orbiter passe à 50 millions de kilomètres du Soleil ce samedi 26 mars 2022. L’Agence spatiale européenne veut en profiter pour tenter d’observer des taches solaires.

50 millions de kilomètres séparent la sonde Solar Orbiter du Soleil ce samedi 26 mars 2022. La mission se trouve à l’intérieur de l’orbite de la planète Mercure. Pour l’Agence spatiale européenne (ESA), cette approche est une nouvelle opportunité de collecter des données sur l’étoile située au cœur du système solaire.

Pour Solar Orbiter, il s’agit du tout premier passage rapproché du Soleil, a précisé l’Agence spatiale européenne. C’est ce qu’on appelle le périhélie (la Terre y passe aussi) : le point de la trajectoire d’un objet céleste, où sa distance avec le Soleil est minimale. Il a lieu précisément à midi pour la sonde solaire de l’ESA.

Les instruments de Solar Orbiter sont tous allumés pendant ce périhélie. // Source : ESA-S.Poletti
Les instruments de Solar Orbiter sont tous en fonctionnement pendant ce périhélie. // Source : ESA-S.Poletti

Solar Orbiter à la chasse aux taches solaires

L’opportunité d’étudier plus en détail l’étoile est trop belle. Ainsi, les équipes responsables de la mission ont anticipé et ont commencé à rechercher « des caractéristiques dynamiques » à la surface du Soleil. Il s’agit notamment des taches solaires, c’est-à-dire des régions qui apparaissent plus sombres à la surface de l’astre. Ces structures ont des températures plus faibles que leur environnement et émettent moins de lumière que le reste du disque solaire. On les voit donc, par contraste, comme des zones plus sombres.

Il est prévu de faire fonctionner simultanément les 10 instruments installés à bord de la sonde, pour obtenir un maximum de données pendant ce périhélie du 26 mars. Les instruments étant fixés sur la sonde, il est indispensable de tourner Solar Orbiter avec précision si l’on veut espérer suivre certaines taches solaires en particulier.

Vous pouvez d’ailleurs suivre en temps réel la progression de Solar Orbiter dans l’espace, grâce à un outil interactif de l’ESA. Il y est possible de zoomer dans le système solaire, pour mieux voir où passe la trajectoire de la sonde représentée en vert.

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