Ce dimanche 27 septembre 2020, la sonde solaire Parker réalise son sixième périhélie. Sa trajectoire l’amène encore un peu plus près du Soleil qu’en juin dernier.

La sonde solaire Parker bat son propre record ce dimanche 27 septembre 2020. L’observatoire spatial réalise son sixième périhélie (on désigne ainsi le point de la trajectoire d’un objet le plus proche du Soleil) depuis son lancement dans l’espace.

La sonde détrône son précédent record de 0,13 unité astronomique, soit environ 19 millions de kilomètres, du 7 juin dernier. Sur l’image suivante, extraite d’une animation créée par l’astronome amateur Tony Dunn, on peut voir la trajectoire de la sonde en jaune dans le système solaire, depuis son lancement qui a eu lieu le 12 août 2018.

Cette fois, au plus proche du Soleil, la sonde se trouve à une distance d’environ 14 millions de kilomètres (0,095 unité astronomique). Elle doit alors évoluer à une vitesse de 130 kilomètres par seconde.

On ne parle pas seulement de périhélie pour les sondes spatiales, mais aussi pour les planètes ou les planètes naines. La Terre, par exemple, est passée au périhélie le 5 janvier 2020. Lors du périhélie, la distance d’un objet avec le Soleil est minimale. Le contraire du périhélie est l’aphélie : la Terre y est passée le 4 juillet dernier.

Quand est prévu le prochain périhélie de la mission ?

Le prochain périhélie de la sonde solaire Parker n’aura pas lieu avant 2021, le 17 janvier précisément. Après cela, un survol de Vénus est prévu le 20 février. Au total, la sonde doit réaliser 24 orbites et survoler à 7 reprises Vénus. Ces rapprochements avec Vénus sont utiles pour réduire peu à peu l’orbite de la sonde autour du Soleil. La sonde Parker doit arriver jusqu’à 6,16 millions de kilomètres de l’astre, à l’intérieur de l’orbite de Mercure. La mission est prévue pour durer en tout 6 ans et 11 mois.

Les observations de la sonde Parker doivent aider les scientifiques à mieux comprendre la couronne solaire, c’est-à-dire la partie la plus externe de l’atmosphère du Soleil (que l’on peut voir lors d’une éclipse de Soleil totale). La mission doit également aider à expliquer l’accélération du vent solaire, un plasma émis en permanence par la haute atmosphère du Soleil.

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