Souvenez-vous : le 19 octobre 2016, après un voyage dans l’espace de plusieurs mois, la sonde Trace Gas Orbiter devait larguer l’atterrisseur Schiaparelli. Pour l’Europe, cette mission était l’occasion de démontrer à la fois sa capacité à atteindre Mars et de valider les technologies et les procédures de la mission ExoMars. Il fallait donc que Schiaparelli se pose sans encombre à la surface de la planète rouge.
Mais de la théorie à la pratique, il y a un parfois un gap à franchir plus large que prévu. Si la sonde s’est bien positionnée en orbite autour de Mars, l’atterrisseur a quant à lui connu un destin funeste : il s’est tout simplement écrasé sur la planète. Depuis, l’agence spatiale européenne s’est efforcée de faire toute la lumière sur les raisons de cet échec, qui reste limité puisqu’il s’agissait d’un « simple » démonstrateur.

La descente du module Schiaparelli.
Crédits : ESA/ATG medialab
Après plusieurs mois d’enquête, les causes de ce crash ont été identifiées par l’ESA. Ce sont « des informations contradictoires dans l’ordinateur de bord [qui] ont provoqué, de façon prématurée, la fin de la séquence de descente », explique l’agence spatiale dans un message publié le 24 mai. Cela étant, « la majeure partie de la descente de six minutes survenue le 19 octobre s’est passée comme prévu », ajoute-t-elle.
Ainsi, « le module est entré dans l’atmosphère correctement, avec le bouclier thermique le protégeant des vitesses supersoniques. Les capteurs sur les boucliers avant et arrière ont recueilli des données scientifiques et d’ingénierie utiles sur l’atmosphère et le bouclier thermique », continue l’ESA. Autant de données qui seront utiles pour la suite de la mission ExoMars.
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