La sonde soviétique Cosmos 482 est retombée sur Terre, le 10 mai 2025. Après 53 ans dans l’espace, ce satellite a effectué une rentrée atmosphérique incontrôlée. Il a ainsi achevé sa carrière, marquée par un loupé dès son lancement dans l’espace en 1972. En effet, la mission visait la planète Vénus, mais l’engin n’était jamais parvenu à quitter l’orbite de la Terre.
La retombée du satellite soviétique Cosmos 482 a été suivie par plusieurs agences spatiales, afin de déterminer où l’objet a pu tomber précisément. C’était notamment le cas de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui a partagé le 13 mai 2025 sur X les dernières traces visibles du satellite, alors qu’il était observé peu avant sa retombée.
Le satellite soviétique vu depuis l’Allemagne, peu avant son crash sur Terre
« L’objet a été observé pour la dernière fois au-dessus de l’Allemagne le 10 mai à 8h04 par le Fraunhofer FHR [un institut spécialisé dans la recherche appliquée] », explique l’ESA dans un autre tweet. « Comme il n’a pas été repéré une orbite plus tard, à 9h32, on peut supposer que la rentrée atmosphérique a eu lieu entre ces deux heures ». Néanmoins, le moment et le lieu précis de la retombée de Cosmos 482 ne sont toujours pas déterminés. « Nous n’avons reçu aucun rapport d’observations visuelles directes ou d’impact au sol », ajoute l’ESA.

Les images du satellite ont été obtenues par TIRA (« Tracking and Imaging Radar »), le radar de l’institut Fraunhofer FHR dédié à l’observation spatiale. Elles ont été obtenues le 8 mai, soit à peine 2 jours avant la retombée du satellite sur Terre. Une autre image du satellite est superposée aux observations, pour rendre compte de l’orientation de l’engin.
Selon les indications transmises par Roscosmos, l’agence spatiale russe, Cosmos 482 aurait fini sa course dans l’océan Indien. Néanmoins, les autres agences ayant suivi l’objet n’ont pas été aussi catégoriques, ce qui laisse planer le doute sur la véritable zone dans laquelle le satellite est tombé.
Même si le risque qu’un humain soit heurté par ce débris spatial était limité, le retour incontrôlé de satellites sur Terre n’est pas anodin. Les débris spatiaux qui polluent l’orbite sont un véritable problème.
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