Disney entre dans la « guerre du streaming » en lançant son nouveau service de SVOD. L’entreprise de Mickey compte bien capitaliser sur une immense catalogue (dont elle a fait étalage sur son compte Twitter), mais aussi sur ses franchises phares. Pour Star Wars, Disney+ bénéficie dès ce 12 novembre 2019 de la toute première série live-action de la saga : The Mandalorian.
Pilotée par Jon Favreau, cette nouvelle série se déroulera entre les épisodes VI et VII, au moment de la chute de l’Empire. C’est alors la Nouvelle République qui remplace les autorités impériales. Dans ce contexte, nous suivons les aventures d’un guerrier Mandalorien, campé par Pedro Pascal. Ce dernier nous emmènera bien loin dans la galaxie, loin des territoires contrôlés par la République.
L’histoire guerrière de la planète Mandalore
Les Mandaloriens sont un ordre de mercenaires. Aussi craints que respectés, ils sont réputés dans toute la galaxie comme des guerriers redoutables et reconnus où qu’ils aillent grâce à leur armure iconique — munie du casque emblématique avec une visière en forme de T. L’un des porteurs cultes de cette fameuse armure est évidemment le chasseur de prime Boba Fett. Ce dernier, plutôt cruel, est fidèle à la réputation des Mandaloriens dans l’Épisode V puisque, à la demande du gangster Jabba Le Hutt, il réussit à capturer Han Solo en le congelant dans de la carbonite.
Boba Fett étant un clone, il est Mandalorien par adoption, en quelques sortes. Être Mandalorien, c’est appartenir de naissance, ou adhérer par les actes, à une culture originaire d’une très vieille planète : Mandalore. Elle est plutôt isolée, puisqu’elle est censée n’être référencée sur aucune carte galactique ni être présente sur aucune route commerciale. Mais on y trouve toute une civilisation mandalorienne, avec une culture propre, un mode de vie, des mythes et même une langue (le Mando’a — très riche, élaborée au fil des comics et des romans).
En revanche, ils n’ont pas de religion : leur mythologie sert de base à leurs principes, mais ils n’adorent pas vraiment de dieux, ce sont des rationalistes. Développée dans l’univers étendu de Star Wars, l’histoire de la planète est tumultueuse, avant-tout caractérisée par des guerres violentes à répétition. D’ailleurs, les commandos mandaloriens n’hésiteront pas à s’en prendre à l’ordre Jedi pendant la chute de l’Ancienne République. Ils s’allieront également à l’empereur Palpatine ; tout comme Dark Maul aura l’occasion de gouverner Mandalore.
Une culture de nomades
Ceci dit, il serait simpliste de réduire la culture mandalorienne à des guerriers sans foi ni loi. Au contraire, ils obéissent à de nombreux codes. Et comme dans toute culture, différents courants s’opposent. Durant la Guerre des clones et après une terrible guerre civile, le groupe des Néo-Mandaloriens est apparu. Ils étaient pacifistes, mais ont été finalement exterminés par Death Watch, un groupe de Mandaloriens traditionalistes et ultra-belliqueux. Si cet épisode pacifiste est relativement court dans l’histoire de la planète, il démontre toute la complexité de cette culture et ses possibilités.
Ce qui unit les Mandaloriens, c’est aussi tout simplement le fait d’être des mercenaires, c’est-à-dire sans attache, avec des buts propres. Il y a peu de patriotisme, en soi, dans cette civilisation. Ce n’est pas parce qu’ils ont une planète qu’ils y sont particulièrement attachés : suivant une longue tradition de nomadisme, la plupart des mandaloriens sont dispersés un peu partout dans la galaxie, en petits clans ou en solitaire. D’ailleurs, tous ne sont pas forcément des guerriers ou des chasseurs de prime, même s’ils sont tous prêts à le (re)devenir avec efficacité si nécessaire.
En définitive, il veut faire ce qui est juste
Toutes ces particularités des mercenaires de Mandalore seront abordées dans la série, comme l’a annoncé Jon Favreau au site Entertainment Weekly : « Nous explorerons sans aucun doute la culture du Mandalorien ». Durant ce même entretien, l’acteur Pedro Pascal précisait aussi que le personnage de la série Disney+ sera sensiblement différent de Boba Fett, puisqu’il ne sera pas un bad guy cruel, mais bel et bien un héros… quoique sombre et torturé. « En définitive, il veut faire ce qui est juste. Mais ses devoirs pourraient bien être en conflit avec son destin et la justice peut prendre de nombreux visages. »
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