La gendarmerie a mis en garde les internautes ce mardi contre les tentatives d’escroquerie exploitant la popularité grandissante des plates-formes de streaming. Ces faux sites essaient de soutirer de l’argent aux internautes en les menaçant de représailles judiciaires s’ils ne coopèrent pas.

Mise à jour – Dans une note publiée ce jeudi, l’Hadopi relaie à son tour la mise en garde de la gendarmerie.

La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet en profite pour diffuser un guide (.pdf) permettant de désinfecter son ordinateur en cas de contamination.

Sujet du 14 décembre – Les internautes fréquentant les plates-formes de streaming vont devoir se montrer prudent. La Direction générale de le gendarmerie nationale a annoncé dans un communiqué l’émergence d’une nouvelle forme d’escroquerie dirigée contre les aficionados de la lecture de contenus audiovisuels en continu. De faux espaces ont vu le jour dernièrement et cherchent à soutirer de l’argent aux internautes imprudents.

Selon la gendarmerie, citée par l’AFP, le piège se présente comme un site proposant des films ou des séries TV à regarder en ligne. Au moment de cliquer sur des liens, « l’écran de l’ordinateur se bloque« . Deux nouvelles pages apparaissent alors et demandent « le versement de 200 euros pour solutionner le dysfonctionnement« . L’utilisateur est alors prévenu que son PC « a été bloqué pour violation de la loi française » pour piratage.

Manifestement, le mode opératoire de l’escroquerie ressemble dans les grandes lignes au procédé utilisé par les scarewares. Comme l’explique la page Wikipédia, il s’agit d’un faux logiciel de sécurité qui provoque chez l’utilisateur de l’étonnement, du stress ou invoque des menaces imaginaires, afin de l’inciter à se plier aux injonctions du site et de payer la somme demandée.

Dans cette affaire, il s’agit d’un faux site de streaming qu icherche à mettre la pression aux internautes afin de leur soutirer de l’argent. Ceux étant imprudents et peu au fait de la législation souhaiteront sans doute se tirer au plus vite de ce mauvais pas, quitte à verser la somme demandée plutôt que de se risquer à subir les foudres de l’Hadopi ou de perdre sa connexion Internet.

Les tentatives d’escroquerie liées au piratage sur Internet ne sont pas nouvelles et elles touchent aussi bien les techniques de téléchargement sur les réseaux peer-to-peer, les hébergeurs spécialisés et les services de streaming. Même la réputation de l’Hadopi a été utilisée pour tenter d’arnaquer des internautes. Si certaines tentatives se sont avérées inoffensives, d’autres se sont révélées plus dangereuses.

La Direction générale de le gendarmerie nationale recommande en tout cas de ne cliquer sur aucun lien hypertexte présent sur les pages de ce type de site et de ne verser aucune somme d’argent. Elle invite également les internautes à signaler le site aux autorités.

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