Le 18 décembre dernier, Free Mobile décrochait le premier bloc de la quatrième licence 3G, pour 240 millions d’euros. Désormais, l’autorité de régulation des télécoms doit désormais s’atteler à l’attribution des deux autres blocs restants, de 5 MHz chacun. Dans un communiqué publié hier, l’ARCEP a « invite les acteurs souhaitant se porter candidats à l’attribution des fréquences 3G résiduelles à déposer un dossier de candidature avant le 11 mai« .
Comme prévu, l’attribution des deux derniers blocs de la quatrième licence 3G se fera sur deux critères. Le premier est d’ordre financier, puisque la mise en vente se fera à travers un système d’enchères « à pli fermé et à un tour« . L’ARCEP rappelle d’ailleurs que le prix de départ pour chacun de ces blocs est fixé à 140 millions d’euros. Tous les opérateurs peuvent également concourir à cette mise aux enchères, que ce soit Orange, Bouygues Télécom, SFR ou encore Free Mobile.
L’autre critère de sélection prévu par l’ARCEP concernera l’accueil et les engagements pris envers les opérateurs de réseaux mobiles virtuels (MVNO). Le gendarme des télécoms souhaite ainsi que les MVNO accèdent à « une plus grande autonomie technique et de meilleures conditions économiques« .
Les opérateurs souhaitant décrocher le reliquat de la quatrième licence 3G devront « prendre des engagements permettant d’améliorer la concurrence sur le marché de gros et d’augmenter l’autonomie commerciale des MVNO sur le marché de détail » a prévenu l’ARCEP.
L’attribution définitive des deux derniers blocs 3G devrait survenir avant la fin de l’été 2010. Ensuite, l’ARCEP s’attaquer au dossier du très haut débit pour les réseaux mobiles, c’est-à-dire la 4G.
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