Est-ce une indication sur la manière dont l’âge des internautes sera vérifié à l’avenir dans l’Union européenne, au moment d’accéder à certaines ressources en ligne ? De l’autre côté du Rhin, Google a annoncé le 1er juillet 2025 un partenariat avec Sparkassen-Finanzgruppe, un réseau bancaire allemand regroupant 343 caisses d’épargne régionales.
Le plan ? Fournir un service de vérification d’âge numérique reposant sur un portefeuille numérique, en partenariat avec Google.
Une solution intégrée à Chrome et Android


« Cette solution s’intègre directement à Android et Chrome, permettant une vérification transparente et en un clic de l’âge sur les sites et applications compatibles, et potentiellement même de nouveaux services, le tout sans révéler de données personnelles », précise l’entreprise américaine, qui évalue sa disponibilité « dans les prochains mois ».
La mobilisation de Chrome et Android assure en théorie une très large couverture pour ce dispositif — le navigateur a une part de marché supérieure à 55 % en Allemagne, tandis que le système d’exploitation atteint les 64 %. De son côté, Sparkassen compte plus de 50 millions de clients, soit bien plus de la moitié de la population allemande (83 millions).

Un mécanisme devant assurer la confidentialité : comment ça marche ?
Le mécanisme envisagé devra permettre « aux clients de prouver leur âge en ligne de manière sécurisée et confidentielle grâce à un identifiant fiable délivré par leur caisse d’épargne », selon une logique qui s’apparente à du double anonymat — un principe qui a aussi été mis sur la table en France au sujet de la vérification de l’âge avant d’entrer sur un site X.
Un système reposant sur un double anonymat consiste à mettre un tiers de confiance au milieu, entre l’internaute et le site. Cet intermédiaire sert ainsi d’interface, en principe étanche, pour permettre à un internaute, s’il a l’âge requis, d’accéder au site web utilisant cette vérification de l’âge. Cela, sans que l’identité réelle de l’internaute ne soit transmise.
La manœuvre observée en Allemagne n’est pas isolée. Ailleurs dans le monde, d’autres efforts sont constatés. En Australie, par exemple, il est prévu d’étendre cette logique aux moteurs de recherche, pour les personnes connectées à leur compte Google ou Microsoft. En France, le sujet est aussi d’actualité, avec le risque pour les sites X de se faire bloquer.
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