Si les tests de véhicules autonomes s’accélèrent — chez Tesla notamment –, cette technologie n’est pas encore commercialisée. La plupart des constructeurs misent sur 2020 comme première date d’essor potentielle, alors que l’arrivée de nouvelles formes dans le domaine se multiplient, à l’instar des camions autonomes Otto, filiale de Uber.
Alors que plusieurs études tentent d’évaluer le futur impact des véhicules autonomes sur les embouteillages, la banque d’investissement Goldman Sachs a tenté d’analyser et de prévoir l’impact réel de l’arrivée de cette technologie sur le marché du travail.
D’après cette étude, rien que sur le territoire américain, la perte d’emploi pourrait se chiffrer à près de 25 000 emplois par mois, soit 300 000 par an.
So much great stuff going on! #uberfreight pic.twitter.com/OIz1ED6AGl
— travis kalanick (@travisk) May 8, 2017
L’horizon 2025-2030
Parmi les corps de métier les plus touchés par cette révolution automatique, on retrouve principalement les conducteurs de camions, beaucoup plus que les chauffeurs de bus ou les taxis. En 2014, il étaient 4 millions de conducteur professionnels aux États-Unis, dont 3,1 millions derrière le volant d’un camion, comme le souligne CNBC. Un secteur qui représente à lui seul près de 2 % du marché de l’emploi américain. Et qui s’inquiète déjà de l’arrivée d’Uber sur ce créneau avec son service Uber Freight.
Goldman Sachs souligne également dans son rapport que les véhicules autonomes devraient atteindre la barre des 20 % de toutes les ventes de voiture, d’ici à 2025 ou 2030. Dans l’ensemble, l’analyse dépeint un futur plutôt optimiste pour le marché du travail, en estimant que la robotisation ne va pas entraîner un véritable bouleversement.
La conduite n’est pas la seule activité qui sera concernée par la révolution du marché du travail. Déjà, en mars 2017, le MIT prévenait que l’arrivée des robots allait détruire des postes un peu partout. Ce nouveau rapport de Goldman Sachs juge que les secrétaires, les caissiers, les guichets bancaires, les serveurs et les agents immobiliers pourraient également faire face au risque de l’automatisation des tâches.
Qui est Anthony Levandowski, ce père de la voiture autonome dont Google et Uber ne veulent plus ?
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