Invité la semaine dernière de Marc-Olivier Fogiel pour développer la lettre ouverte remplie de contradictions qu’il avait co-signée à l’attention de Martine Aubry, Maxime le Forestier avait estimé que laisser faire le piratage était une attitude « pétainiste« , comparant alors les internautes aux nazis sous l’occupation.

Dans une lettre publiée par le Nouvel Obs, le chanteur fait son méa culpa. « Ce que je voulais dire : ce n’est pas parce que beaucoup de gens font quelque chose que ce quelque chose devient légitime, autrement dit, ce n’est pas parce que beaucoup de gens téléchargent gratuitement qu’il faut le faire. Se coucher devant le fait accompli, c’est capituler« , reprend-t-il.

« N’ayant pas trouvé les mots justes dans mon cerveau embrumé du matin, c’est le mot « Pétain » qui est arrivé le premier. Je le regrette« , ajoute l’artiste.

Il en profite pour revenir sur la « blague de potache » des députés socialistes, qui se sont cachés derrière un rideau pour rejeter la loi Création et Internet, ce qui « avait déclenché ma colère« . Mais il se montre plus mesuré dans son soutien au projet de loi, et explique que la licence globale proposée par les socialistes pose selon lui trois problèmes :

« 1- C’est l’état qui fixe la valeur de toute la production musicale, cinématographique, et photographique, passée, présente et avenir à 3 euros par mois.

2- ça met le contenu sous contrôle de l’Etat (car qui paye commande).

3- Personne n’en veut, même pas les internautes parce que même ceux qui ne téléchargent pas vont devoir payer la taxe. »

Il n’y a plus qu’à en débattre, cette fois sereinement.

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