Non, ça n’est pas le montant d’une amende infligée par un tribunal, mais le montant d’une facture infligée par un opérateur mobile. Iayn Dobsyn, un employé britannique qui travaille dans les nouvelles technologies, a eu la désagréable surprise de recevoir une douloureuse de 31.500 livres sterling de la part de Yes Telecom, son opérateur mobile basé à Manchester (une filiale de Vodafone).

Alors qu’il était tranquillement en vacances au Portugal, l’homme a eu la mauvaise idée d’utiliser la carte 3G de son ordinateur portable pour télécharger un épisode de Prison Break…

« Je savais que j’avais utilisé beaucoup de données pendant mon séjour à l’étranger, mais 31.000 â£, les chiffres n’avaient aucun sens« , a expliqué le malheureux à un journal britannique. D’habitude, sa facture moyenne s’élève à 150 ⣠par mois.

L’opérateur n’a d’abord rien voulu savoir, prétextant que le tarif était normal compte tenu du volume et des tarifs de roaming qui s’appliquent lorsque l’on utilise un mobile depuis l’étranger. M. Dobsyn a donc fait appel à un cabinet d’avocats pour traiter l’affaire. « Yes Telecom a dit qu’ils avaient vérifié la facture et qu’ils étaient heureux que le montant soit exact, et qu’ils réclameraient le paiement », raconte l’avocate Danielle Mestraud.

Mais finalement, après quelques négociations, l’opérateur a accepté de réviser le tarif à la baisse : 229 â£. Une « petite » différence. Lorsque la facture d’un usage explose les plafonds et la moyenne habituelle de sa consommation, l’opérateur a l’obligation morale – sinon juridique – d’alerter son client et de bloquer le mobile avant que la somme à payer ne devienne gargantuesque.

Au moins s’il avait dû aller en prison pour son incapacité à payer sa facture, Iayn Dobsyn aurait eu l’idée de se tatouer le plan de la prison sur le torse…


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