Ces jours-ci, Elon Musk et Sam Altman s’écharpent sur X, le réseau social du premier. Mais ce qu’on apprend par le Financial Times ce 12 août 2025, c’est que les deux hommes pourraient être concurrents une fois de plus. Sam Altman et OpenAI voudraient lancer un concurrent de Neuralink.
Merge Labs, 850 millions de dollars pour concurrencer Neuralink
Selon le journal, cette nouvelle entreprise serait baptisée Merge Labs et chercherait actuellement à lever des fonds. Elle se serait fixé un objectif de valorisation à 850 millions de dollars. Selon les sources, une grande partie proviendrait de l’équipe d’OpenAI chargée des investissements. 250 millions de dollars pourraient être soulevés auprès d’autres investisseurs.
Derrière ce projet, se trouve Sam Altman, qui n’investira cependant pas personnellement. Il s’entourerait d’Alex Bania, dirigeant de World, « un projet d’identification numérique par scan oculaire également soutenu par OpenAI », précise le Financial Times. Le cofondateur d’OpenAI serait aussi celui de Merge Labs, mais n’y aurait pas de fonction exécutive. Interrogé, OpenAI n’a pas commenté les révélations du journal.

Avec ce projet d’interface cerveau-machine, Merge Labs serait un concurrent direct de Neuralink, une entreprise cofondée par Elon Musk. Altman et Musk, après avoir été des partenaires jusqu’en 2018 chez OpenAI, sont devenus des rivaux dans la guerre de l’IA. Merge Labs va néanmoins avoir beaucoup de travail devant elle pour rattraper Neuralink qui propose déjà des démonstrations et qui est valorisée à 9 milliards de dollars.
Sam Altman avait laissé des indices sur ses ambitions
En 2017, Sam Altman publiait un billet de blog intitulé « The Merge », en référence à « la question de savoir en quelle année l’homme et la machine fusionneront ». À l’époque, il croit déjà « que la fusion a commencé, et cela fait déjà quelques années ». Une fusion qui résulte aussi d’un combat… avec les intelligences artificielles. Selon Sam Altman, « la fusion peut prendre de nombreuses formes : nous pourrions brancher des électrodes dans nos cerveaux, ou simplement devenir amis avec un chatbot ».
Pour le milliardaire et cofondateur d’OpenAI, cette connexion cerveau-ordinateur « arrivera probablement plus tôt que la plupart des gens ne le pensent ». Aujourd’hui, il a décidé de participer à cette « fusion ».
Cette année, dans un autre billet, il écrivait que d’ici à 2035, on pourrait passer « d’une avancée majeure en science des matériaux une année à de véritables interfaces cerveau-ordinateur à haut débit l’année suivante ». En d’autres termes, Sam Altman souhaite connecter le cerveau humain à l’IA. Pour y arriver, il compte bien sur la « superintelligence » artificielle qu’il développe avec OpenAI.
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