En 2011, l’entreprise Tomita attaquait Nintendo pour une violation de brevet sur la technologie d’affichage 3D de sa console portable. Six ans après, le constructeur japonais vient enfin de remporter son procès.

Quand un produit basé sur de nouvelles technologies sort, il n’est pas rare de voir des entreprises se lancer dans des procès pour lui reprocher une violation de brevets, qu’elles soient avérées ou non, dans l’espoir de remporter des sommes importantes.

En 2011, peu après le lancement de la 3DS, Tomita Technologies s’était ainsi attaqué à Nintendo, en affirmant que la 3D sans lunettes lui appartenait. L’entreprise réclamait alors le paiement de royalties de la part de la firme nippone et cela s’est logiquement traduit par un procès tenu aux États-Unis, d’abord remporté par Tomita en 2013, obligeant Nintendo à régler une amende de 30,2 millions de dollars. L’appel du constructeur japonais a fini par porter ses fruits : la justice américaine a estimé qu’il n’avait rien violé pour la technologie 3D de la 3DS.

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Aucune similitude selon la justice

Nintendo peut se réjouir de voir cette affaire vieille de plusieurs années prendre fin. Seijiro Tomita affirmait avoir montré un prototype d’écran 3D à certains pontes de chez Big N en 2003 et que les ingénieurs se seraient servis de ses idées pour la 3DS, sans rien lui payer.

La justice s’est penchée sur d’éventuelles similitudes entre la 3D stéréoscopique de la 3DS et la solution proposée par Tomita quant à la manière de créer une illusion de profondeur via deux perspectives d’une image 3D (et non pas sur l’absence de lunettes). Après plusieurs tests, il a été démontré qu’il n’y avait strictement aucun point commun, selon les informations rapportées par Engadget.

Nintendo s’est bien évidemment félicité de ce jugement favorable : « La 3DS n’a jamais utilisé la technologie du brevet de Tomita, et [cette décision] confirme la tradition de Nintendo en matière d’utilisation de ses propres technologies. Cette affaire prouve également que Nintendo se défendra de manière agressive dans des procès impliquant des produits qui n’ont rien violé, même si cela dure plusieurs années, avec plusieurs jugements et dans de multiples pays. »


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