Citroën songe à remettre au catalogue une citadine disparue, encore plus petite que la C3. La marque pourrait profiter de la potentielle réglementation « E-car » pour relancer la fameuse C1 en 100 % électrique.

Bientôt une nouvelle citadine chez Citroën ? L’idée serait en mûre réflexion à en croire nos confrères d’Auto Infos, ce 12 décembre 2025. Ce projet serait porté par la potentielle réglementation « E-car » proposée par la Commission européenne au début du mois de septembre, en réponse à la demande des constructeurs souhaitant un assouplissement des normes.

À l’occasion de la présentation du concept-car ELO le 9 décembre, le patron de la marque aux chevrons, Xavier Chardon, a souligné le « manque de voitures à moins de 15 000 euros sur le marché ». C’est là qu’entrerait en jeu cette nouvelle citadine, dont le positionnement se ferait sous la ë-C3.

Le retour de la Citroën C1, héritière de la 2CV ?

Citroën ne cache pas vraiment ses intentions, puisque son patron affirme que « le projet de petite voiture qui remplacerait l’ancienne C1 est légitime pour la marque ». Pour la silhouette, rien n’a été divulgué, évidemment. Toutefois, « ça peut être un monospace », confie Xavier Chardon. De l’autre côté, certains bruits de couloir évoquaient une forme de 2CV. À ce sujet, le patron a tout de suite démenti l’idée.

Citroën ë-C3 (Max) // Source : Citroën
La future citadine de Citroën sera encore moins chère que la ë-C3. // Source : Citroën

En revanche, la philosophie du modèle mythique serait bien conservée : « La E-car peut s’inspirer de ce qu’a apporté la 2CV dans le passé, sans aucun doute », souligne Chardon au magazine britannique Autocar. « Cela fait partie de notre ADN », ajoute-t-il.

Une réglementation E-car toujours pas figée

Pour mémoire, la potentielle réglementation « E-car » viserait à créer un segment intermédiaire entre les quadricycles lourds (L7e) et les voitures classiques (M1). Si elle venait à se concrétiser, elle allégerait certaines contraintes d’homologation (et donc les coûts) pour des véhicules électriques légers, à petite batterie, destinés à un usage périurbain.

Cependant, tous les constructeurs ne sont pas d’accord avec cette proposition. C’est le cas notamment de Renault et de Stellantis, qui ne souhaitent pas faire d’entre-deux ou de « sous-voiture ». Pour Xavier Chardon, une E-car devra — malgré son gabarit — apporter un peu de polyvalence comme l’ancienne C1 : « Nous pensons qu’il est important de retrouver cette logique à un prix qui soit, du moins en Europe, inférieur à 15 000 euros. »

Le Dacia Hipster Concept // Source : Dacia
Le Dacia Hipster Concept. // Source : Dacia

En attendant le portrait final de la réglementation, les constructeurs ont le temps de développer leur vision de l’E-car. Numerama est notamment monté à bord de celle de Dacia avec son concept Hipster, dévoilé le 6 octobre.

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