Google dévoile Nano Banana Pro, un modèle qui génère des images en 4K grâce à Gemini 3 Pro

Google est en très grande forme. Deux jours après avoir dévoilé Gemini 3 Pro, un modèle qui excelle dans tous les tests de performance et qui séduit beaucoup ses premiers utilisateurs, le géant du web continue sa série d’annonces sur l’intelligence artificielle.

Il dévoile le jeudi 20 novembre « Nano Banana Pro », qui porte aussi le nom « Gemini 3 Pro Image ». Il s’agit d’une extension de Gemini 3 Pro, qui exploite ses capacités multimodales pour générer des images avec une qualité inédite.

Nano Banana Pro accessible gratuitement et dans plusieurs services Google

Dès aujourd’hui, Nano Banana Pro rejoint les services de Google. Il est accessible depuis l’interface Gemini (site et appli), depuis le moteur de recherche (aux États-Unis), depuis NotebookLM (le bloc-notes IA), depuis Antigravity (la plateforme destinée aux développeurs), depuis Flow (l’outil de création) et depuis Google Ads (pour les publicitaires).

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Tout le monde peut utiliser Nano Banana Pro, grâce à un système de quotas. Les utilisateurs gratuits de Gemini ont évidemment moins de créations possibles que les abonnés payants et rebasculeront sur le Nano Banana classique (Gemini 2.5 Flash Image) en attendant de retrouver leur accès.

Nano Banana Pro est-il capable de rivaliser avec Photoshop et les outils de création professionnels ?

Avec Nano Banana Pro, Google promet une avancée spectaculaire en matière de génération d’images. L’entreprise suggère qu’il devient pour la première fois possible de retoucher une image comme avec un logiciel professionnel, mais à l’aide d’un simple prompt. Le modèle se distingue du premier Nano Banana par ces quelques nouveautés :

• Nano Banana Pro débloque enfin la haute définition : plus performant par défaut, il dispose d’une option pour générer des images en 4K et les utiliser dans un cadre professionnel. Il est aussi meilleur pour gérer les formats et les cadrages, alors que la première version générait des images carrées (il peut d’ailleurs changer le rapport d’aspect de n’importe quelle image).
• Nano Banana Pro excelle dans la génération de texte. Il peut générer du texte long sans erreur, gérer plusieurs calligraphies et textures différentes. Grâce à une nouvelle capacité d’analyse de ce qu’il génère en temps réel, permise par les capacités de raisonnement de Gemini 3 Pro, il devient capable de générer une infographie compliquée, en plusieurs étapes, fidèle à la réalité. Il a aussi accès à la recherche Google pour étoffer son raisonnement.

• La traduction est à l’honneur : Nano Banana Pro peut traduire une image en différentes langues, tout en conservant le style du texte. Google vise ici les créatifs qui doivent traduire des publicités ou des affiches : il n’y a plus besoin de modifier manuellement le texte, l’image suffit.

• Il peut combiner jusqu’à 14 images : les créatifs peuvent réaliser des compositions complexes en téléversant 14 fichiers différents et en demandant à Nano Banana Pro de créer une scène.
• Nano Banana Pro gère jusqu’à 5 visages : comme le premier Nano Banana, le nouveau modèle peut créer des images en conservant l’apparence d’un visage (une des forces du premier modèle, qui permet de se déguiser facilement). Le nouveau modèle va plus loin et peut conserver l’apparence de 5 personnes sur une même image.
• Nano Banana Pro excelle en matière d’éclairage : il comprend mieux les contextes, les ombres, les lumières, etc. C’est un outil parfait pour réaliser des tâches normalement compliquées avec des logiciels professionnels.

Sans surprise, Nano Banana Pro coûte aussi plus cher. Les utilisateurs de Gemini ne verront pas la différence (hormis les quotas, qui les feront basculer sur Gemini 2.5 Flash Image une fois leurs accès journaliers épuisés), mais les utilisateurs de l’API devront payer jusqu’à 6 fois plus cher pour une génération en 4K. La génération est aussi plus lente qu’avec Nano Banana, qui se distingue par sa rapidité.

Avec Nano Banana Pro, Google prend de l’avance sur OpenAI, Anthropic ou xAI, qui ne proposent pas de modèles aussi performants. Il s’aligne sur des rivaux spécialisés comme Midjourney, tout en profitant de l’intégration à l’ensemble des services Google pour écraser ses concurrents.

SynthID : Google Gemini devient un détecteur d’images générées par IA

Autre nouveauté : Google ne se contente plus de générer des images par IA, il souhaite également aider à les identifier. L’application Gemini intègre un outil de vérification basé sur sa technologie de tatouage numérique SynthID. Le fonctionnement est simple : il suffit d’envoyer une image dans la conversation et de demander « Est-ce que cette image est générée par IA ? » pour que Gemini analyse les pixels invisibles et confirme si l’image provient de ses modèles.

Pour jouer la carte de la transparence jusqu’au bout, Google modifie également l’apparence des fichiers générés. Un filigrane visuel sera systématiquement apposé sur les images des utilisateurs gratuits et des abonnés Pro. Seule exception à la règle : les abonnés à la formule «Ultra» et les entreprises. Eux seuls pourront télécharger des images «propres», sans logo visible, pour les utiliser dans des projets professionnels.

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