L’Afrique est le continent où Internet est le moins développé. Face à ce constat, la France va participer au désenclavement numérique de cette région du monde, en versant 400 000 euros au Fonds du Collège International de l’AFNIC. Une somme qui reste toutefois très modeste face aux besoins de l’Afrique en matière de haut débit et d’accès à Internet.

C’était l’une des principales conclusions du G8 de 2011. À l’époque, les chefs d’État réunis à Cannes avaient reconnu « toute l’importance d’améliorer l’accès à Internet dans les pays en développement« . Ils avaient également salué « les efforts accomplis par ces pays à cet égard, ainsi que par les différentes parties prenantes » et encouragé « les initiatives menées en partenariat avec le secteur privé« .

Près de huit mois après la tenue du forum de l’e-G8 et la déclaration finale des chefs d’État, la France a décidé de matérialiser son soutien par une aide financière de 400 000 euros. L’objectif ? Soutenir le développement d’Internet en Afrique pour désenclaver le continent, dont l’infrastructure reste nettement en retrait par rapport aux autres régions du monde.

C’est le ministère des affaires étrangères et européennes qui a débloqué cette somme, rapporte l’Association française pour le nommage Internet en coopération (AFNIC). Ce montant viendra grossir la dotation du Fonds du Collège International de l’AFNIC, dont le but est d’accompagner « des projets d’extensions génériques auxquels prendront part des pays d’Afrique sub-saharienne en 2012. »

D’après l’Union internationale des télécommunications (UIT), citée par l’AFP, l’accès à Internet ne concerne que 9,6 % des personnes en Afrique. En Europe, ce pourcentage est de 65 %, de 55 % en Amérique et de 21,9 % en Asie-Pacifique. Il y a encore beaucoup à faire en Afrique pour permettre à un maximum d’habitants d’accéder à Internet.

Le continent africain reste donc très en retrait, même si le secrétaire général de l’UIT a relevé de bons progrès ces dernières années, évoquant en particulier un triplement du nombre d’abonnements en téléphonie mobile ces quatre dernières années en Afrique et en Asie-Pacifique.

( photo : TeleGeography/ITU. Shuttleworth Doundation )

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !