L’accessoiriste Genki, qui nous avait montré une maquette de Switch 2 au CES 2025, avait été attaqué par Nintendo. L’affaire s’est réglée en justice, puisque Genki a été condamné à verser de l’argent au constructeur japonais, pour un montant inconnu.

En janvier 2025 au CES 2025 de Las Vegas, la marque qui avait fait le plus grand bruit était pourtant absente du salon : Nintendo. L’accessoiriste Genki exposait des maquettes de Switch 2 sur son stand pour faire parler de lui dans la presse : Numerama avait été l’un des premiers médias à en parler. L’entreprise expliquait avoir réussi à acheter une véritable Nintendo Switch 2 sur le marché noir, afin de préparer ses accessoires.

Un tapage médiatique qui n’avait pas plu à Nintendo, qui avait attaqué en justice Genki en mai dernier, dans une plainte de 27 pages. L’affaire a été réglée ce lundi 8 septembre, comme le montre un dossier juridique déposé ce jour.

Genki va devoir payer Nintendo pour s’excuser

Les chefs d’accusation étaient pluriels : violation de marque déposée (Genki utilisait la marque « Nintendo Switch 2 »), publicité mensongère (l’accessoiriste suggérait une affiliation avec Nintendo), infractions au droit commun californien (promotion de contrefaçons) et concurrence déloyale. Genki affirme à la justice n’avoir pas eu accès à une Switch 2 avant son annonce, bien que l’origine de la maquette exposée (imprimée en 3D) reste floue.

Numerama
Les manettes magnétiques et un écran de protection pour Switch 2, exposés au CES 2025 par Genki. // Source : Numerama

C’est la société mère de Genki, Human Things, qui a été condamnée par la justice américaine à verser à Nintendo un montant non divulgué de dommages et intérêts. Un versement qui va clore l’affaire judiciaire. Le jugement rendu par la cour de justice californienne est totalement en la faveur de Nintendo. Ce dernier n’obtient pas, néanmoins, le remboursement de ses frais d’avocat et de justice.

En plus de ça, Human Things s’est engagée à ne plus donner à ses produits des noms « confusément similaires » qui porteraient atteinte à la propriété intellectuelle du constructeur japonais. Une interdiction qui comprend les termes « Nintendo », « Switch 2 » ou encore « Joy-Con », mais qui ne porte pas sur les noms des produits (pour afficher la compatibilité d’un accessoire). Genki doit également préciser que ses produits compatibles sont des accessoires non licenciés par Nintendo. Tout ceci limite fortement Genk (Human Things) dans ses activités de vente de coques, étuis, etc.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+
Toute l'actu tech en un clien d'oeil

Toute l'actu tech en un clin d'œil

Ajoutez Numerama à votre écran d'accueil et restez connectés au futur !


Tous nos articles sont aussi sur notre profil Google : suivez-nous pour ne rien manquer !